Donald Trump annonce le vendredi 19 septembre 2025 de nouvelles mesures quant à la délivrance et aux critères de sélection du visa de travail H-1B. Privilégiant ces citoyens, les travailleurs étrangers auront moins de chance de pouvoir obtenir ce visa.


Le visa H-1B est un permis de travail aux États-Unis, dans différents secteurs comme l'ingénierie, l’informatique ou encore le secteur scientifique. Longtemps dans le viseur du président américain, celui-ci a durci les conditions d'obtention de ce visa, le vendredi 19 septembre 2025.
Désormais, il est nécessaire de pouvoir être sponsorisé par un employeur, afin qu’il paye les frais de 100.000 dollars (85.000 euros) pour l’obtention du visa. Ces frais concernent uniquement les nouvelles demandes déposées à partir du 21 septembre 2025, date d’entrée en vigueur de la mesure. « Il s’agit de frais à payer une seule fois qui ne s’appliquent qu’à la demande de visa. Ceux qui sont déjà titulaires de visas H-1B et se trouvent actuellement hors du pays ne devront pas payer 100 000 dollars pour rentrer », a précisé sur X, Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison-Blanche.
Un nouveau processus de sélection pour le visa H-1B
Mardi 23 septembre, l’administration de Donald Trump annonce changer de processus de sélection pour obtenir ce visa de travail. Jusqu'à présent la sélection était aléatoire, similaire à la loterie de la green card (carte de résident permanent aux États-Unis). Désormais, une sélection pondérée sera réalisée, d’après l’avis du Federal Register. Ce processus permettrait de recueillir davantage de demande de visa H-1B pour des postes mieux rémunérés, tout en garantissant également des visas à des travailleurs pour tous les niveaux de salaires. Le département de la sécurité intérieur des États-Unis a indiqué que l’objectif serait d’encourager, « les employeurs à offrir des salaires plus élevés ou à postuler pour des postes exigeant des compétences et des qualifications supérieures, correspondant à des niveaux de salaire plus élevés », si la proposition est validée.
Nouvelles exigences pour les demandes de visa américain, avertit l’ambassade
Avec ces mesures, le gouvernement américain souhaite favoriser les diplômés américains. « Si vous voulez former quelqu’un, vous allez former un jeune diplômé d’une des grandes universités de notre pays, former des Américains, et arrêter de faire venir des gens pour prendre nos emplois. » a expliqué Howard Lutnick, ministre du Commerce américain, aux côtés du président américain dans le bureau Ovale.
Des conséquences importantes pour les Français demandeurs de visa
Les conséquences pour les Français sont importantes, près de 30% des postes occupés dans la Silicon Valley deviendront inaccessibles si les frais ne peuvent être payés. Les jeunes diplômés de grandes universités françaises pourraient ne pas gagner le salaire minimum requis pour bénéficier de ce visa.
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