Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Elise Goujon : « Je suis tombée in love de cette ville »

Elise Goujon New York, Miami et Los Angeles Off Road.Elise Goujon New York, Miami et Los Angeles Off Road.
Élise Goujon
Écrit par Laure Gudgel
Publié le 2 avril 2019, mis à jour le 3 avril 2019

Muse Within, programme créatif et entrepreunarial pour expatriées audacieuses a rencontré Elise Goujon, fondatrice de New York, Miami et Los Angeles Off Road. Elise fait partie de ces femmes expatriées qui se sont réinventées, après une installation à New York.

 

Muse Within : Quel métier faisait ta maman?

Élise Goujon : Ma maman était diététicienne. Quand elle a eu une quarantaine d’année, elle a repris une formation de deux ans en parallèle de son activité pour devenir cadre de santé et monter les échelons dans son domaine. Aujourd’hui elle encadre une équipe de diététiciennes. J’ai trouvé cela super inspirant qu’elle se remette en question à ce moment de sa vie et qu’elle s’engage dans quelque chose qui était pour elle un vrai challenge.

 

Quelles études as-tu fait ?

J’ai fait l’ESSCA qui est une école de commerce en 5 ans, à Angers, agrémentée d’une année de césure aux Philippines pendant 1 an. Une année qui m’a beaucoup marquée car dès mon arrivée la-bas je me suis engagée dans une ONG Franco-Philippine Virlanie Foundation qui aide les enfants des rues à se remettre dans le système et à apprendre un métier pour s’en sortir. Cette expérience a eu un réel impact dans ma vie et a entraîné une grosse remise en question pour moi à cette époque là. 

Suite à cette expérience, j’ai tout de suite eu envie de me diriger dans l’humanitaire en sortant de l’ESSCA mais je me suis vite rendu compte que ça n’était pas le bon moment. Les ONG sont surtout en recherche de profils qui ont déjà eu une expérience professionnelle et développé une expertise dans le privé pour pouvoir les mettre à profit au sein de leurs organisations. 

Quand j’ai monté New York Off Road, je travaillais également en parallèle avec une ONG, ça a toujours été en fil rouge et je n’exclu pas le moment où je vais me dédier 100% à ça.

 

Comment s’est passée ton arrivée à New York et tes débuts dans l’entrepreneuriat?

C’est la société pour laquelle je travaillais à Paris qui m’a envoyée à New York.

Je suis arrivée dans cette entreprise dès la fin de mes études, j’étais la troisième salariée, et avec le recul je pense que c’est eux qui m’ont donné envie de me lancer dans l’entrepreneuriat. J’ai vécu et contribuer au développement de cette boite, j’ai fait des rencontres extraordinaires et j’ai énormément appris. 

Quand les co-fondateurs ont ouvert le bureau à New York, ils m’ont envoyé là-bas une semaine pour rencontrer des clients, c’était ma première fois à New York et je suis tombée complètement in love de cette ville, un vrai coup de foudre, auquel je ne m’attendais pas d’ailleurs et je n’ai plus voulu repartir!

J’ai tout de suite sentie qu’il se passait un truc à New York, cette énergie du tout est possible, c’est ultra cliché mais c’est vraiment ce que j’ai ressentie, et puis j’ai aimé l’ambiance et la positive attitude qui règne ici.

À mon retour en France, j’ai fait des pieds et des mains pour être mutée à New York et en 2012 je venais m’installer dans le East Village avec mon mari qui s’était également vu proposer une mutation par son entreprise. 

En arrivant, j’ai rapidement basculé sur des envies d’entrepreneuriat. Je me suis dit, si je suis à New York, je veux faire quelque chose qui émane de moi, qui est 100% en accord avec ce que je suis. 

La chance que j’ai eu c’est que nous étions arrivés ici, mon mari et moi, avec chacun  son visa, ce qui m’a permis de me raccrocher au sien le temps de me lancer. A cet instant j’avais un boulevard devant moi, c’était New York et moi et je n’avais qu’à réfléchir à ce que je voulais faire.

 

Comment est-ce que tu as démarré ton business?

L’idée était là depuis le départ, mon amour pour la ville, ces visites insolites que j’adorais faire, cette envie de découverte, je me suis dit que je pouvais peut-être partager tout ça. J’ai commencé à construire des visites hors des sentiers battus, celles que j’aimais et à les proposer aux autres.

L’objectif premier, qui n’a pas vraiment changé aujourd’hui, même si l’offre s’est étendue, c’était de proposer aux touristes francophones de découvrir mon New York à moi, le New York que tu ne vois ni dans les livres, ni dans les guides, ni en passant ta semaine à Times Square. J’avais une vraie valeur ajoutée en tant qu’insider expatriée française. Avec ma culture française d’origine et la culture américaine que j’assimilais en vivant ici, je savais à quoi les gens allaient être sensibles ou moins sensibles et j’ai construit la visite que j’aurai aimé avoir en arrivant ici! 

Depuis nous n’avons jamais changé de cap même si aujourd’hui notre offre s’est étoffée. A ce jour nous proposons également des ateliers, des expériences, nous nous adressons aux touristes mais aussi aux expatriés qui veulent redécouvrir leur ville. Je travaille aussi avec des plus petits groupes, en privatif, mais je reste toujours vigilante à ce que tous les nouveaux parcours gardent l’ADN de départ.

 

C’est quoi le meilleur conseil Business qu’on t’ait donné quand tu as commencé?

On ne m’a pas vraiment donné de conseil quand j’ai commencé, à part peut être d’essayer de prendre du recul et de me demander où je voulais emmener mon entreprise à horizon 3, 5 et 10 ans. C’est toujours assez difficile pour moi de faire cet exercice là d’ailleurs.

Tu viens aujourd’hui de déménager à L.A, où tu ouvres un troisième volet de ton entreprise, Los Angeles Off Road. Quel est ton rapport à la ville de Los Angeles qui est nouvelle pour toi et à la ville de New York que tu as laissé derrière toi?

Les gens s'arrêtent à L.A parce que c’est le point de départ ou d’arrivée des parcs de l’Ouest. Le challenge c’est de les faire rester plus d’une nuit et de les convaincre qu’il y a autre chose à voir et à faire que la visite des Studios Universal. 

Pour moi tu peux rester à L.A en destination unique comme tu restes à New York ! Il y a tout : il y a la mer, la montagne, downtown qui est super intéressant, une diversité de restaurants, une multitude de quartiers qui sont de véritables villes dans la ville. Il y a tellement à explorer. Si tu n’as pas passé au moins une semaine à L.A tu n’as rien vu de L.A et c’est ce dont je veux convaincre les touristes français!

New York, ça reste New York, les français adorent New York! Rien qu’en prononçant le nom, tu peux voir les étincelles dans leurs yeux.

Aujourd’hui je vis à L.A mais je reste profondément attachée à New York où j'ai prévu de retourner régulièrement.

 

Tu as aussi lancé il y a bientôt 2 ans Miami Off Road, un lien particulier avec Miami?

Miami est une ville que j’avais détesté la première fois que j’y suis allée il y a plus de 10 ans, je n’y voyais aucun intérêt mais en réalité, c’est parce que je ne savais pas où aller.

Au moment où New York Off Road grossissait, je me suis posée la question de savoir si je serai capable d’ouvrir une ville dans laquelle je ne vivais pas et si oui quelle ville j’aurai envie de faire découvrir aux français ? 

Je suis retournée à Miami pour des raisons personnelles, j’ai rencontré des gens là-bas qui m’ont fait découvrir comment vivent les locaux et j’ai compris que les touristes français ne savaient pas ce que cette ville cachait, donc… j’allais les emmener! ( rires ) 

Évidemment, il y a un potentiel énorme dans cette ville. La diversité des quartiers, l’histoire des communautés, le côté balnéaire, l’architecture art-déco… Le vrai challenge a donc été de trouver la personne de confiance là-bas, celle avec qui j’allais pouvoir créer notre offre sur Miami. J’ai trouvé la perle rare en la personne d'Héloïse et depuis je me rends à Miami 2 à 3 fois par an, pour tester et valider les visites. 

 

Quel est ton lieu de travail ? Comment réussis-tu à gérer ton activité  simultanément dans les 3 villes de New York, Miami et L.A ?

Aujourd’hui je travaille de chez moi et c’est un vrai changement, mais comme je viens d’arriver à Los Angeles c’est aussi agréable pour commencer à prendre mes marques.

Actuellement, je suis en phase de monter une équipe ici et de développer les visites, nos lieux de travail et de rendez-vous sont plutôt les quartiers que nous explorons, et compte tenu du trafic existant à Los. Angeles ça ne fait pas vraiment sens d’avoir un bureau physique dans lequel on se retrouverait. 

Pour ce qui est de la production, je suis toujours organisée autour du bureau de New York car nous travaillons beaucoup avec la France et ça n’aurait aucun intérêt de basculer les équipes ici compte tenu du décalage horaire. Finalement New York est idéal, situé entre L.A et l’Europe et jusque là ça fonctionne plutôt bien.

Pour ce qui est de la gestion simultanée des 3 villes, nous travaillons avec des outils comme Slack, qui est de loin notre outil majeur! J’adore Slack, c’est super pratique et super intéressant en terme de partage d’informations et d’organisation. Les fonctionnalités te permet de créer des groupes de travail sur des thématiques différentes, d’être toujours connecté, et comme mes équipes sont assez dispersées c’est un outil qui permet de tout regrouper au sein d’une même plateforme.

Le revers de la médaille c’est que tu ne déconnectes jamais vraiment mais ça... c’est aussi un problème d’époque pour les entrepreneurs comme pour les salariés je crois.

On utilise aussi beaucoup la suite Google avec Google Mail, Calendar, Drive entre autres et bien sur Google Map où on se partage toutes nos informations concernant les visites

 

Qu’est-ce que tu préfères dans ton environnement de travail?

Ma flexibilité. Evidemment il y a plusieurs mois dans l’année où je dois être physiquement présente à L.A car c’est la haute saison et que j’effectue moi-même les visites, mais en dehors de cette période, si j’ai envie de passer 3 semaines en France, je peux travailler de France ou d’ailleurs et ça, ça n’a pas de prix !

 

Quel est le plus gros sacrifice que tu aie fait pour démarrer ton business?

Sans hésiter, en tant que femme, un congé maternité de 6 semaines !

J’ai travaillé jusqu’à la veille de la naissance de mon fils mais ça, ça ne m’a pas vraiment posé de problème, de toute façon ici c’est le tarif américain donc ça ne choque pas grand monde, en France, ça a beaucoup plus étonné !  (rires). Après sa naissance j’ai réussi à faire un vrai break de seulement 6 semaines alors que j’aurais aimé un peu plus… avant que des problèmes m’obligent à reprendre plus rapidement.

 

Quelle est la plus grande peur que tu aies dépassée en lançant ton entreprise?

Sans hésitation le syndrome de l’imposteur. Aujourd’hui j’ai réussi à m’en défaire mais  au début il était très présent, d’abord parce que c’était une reconversion mais aussi parce que je n’étais pas guide. 

Par la suite, ma grande peur c’était de voir mon entreprise grandir. New York Off Road était mon premier bébé et le voir grandir était à la fois génial et à la fois terrifiant. J’y ai tellement mis de moi, de mon coeur, de mon énergie, de mon âme, je n’avais pas envie que ça m’échappe et en même temps si je voulais qu’il grandisse, il fallait accepter de ne plus pouvoir tout contrôler..

 

Quelle est ta définition du succès?

C’est très personnel mais j’ai l’impression d’y être déjà arrivé. 

Mon objectif était de pouvoir vivre de ma passion donc de New York Off Road, pouvoir me payer correctement, pouvoir faire plaisir à mes proches, de voyager, et c’est ce que mon entreprise m’offre aujourd’hui.

Bien sur j’ai envie de développer d’autres villes, entre autre L.A dans laquelle je viens de déménager et aller en explorer de nouvelles, mais pour moi une fois que tu as des salariés qui sont heureux de travailler avec toi, c’est déjà tellement gratifiant.

 

La plus grande leçon que tu aies apprise en ayant ton propre business?

L’importance d’une relation de confiance avec tes équipes.

C’est tellement agréable d’embarquer des gens dans ton bateau, de pouvoir déléguer, d’avancer avec eux et de faire confiance. Mais parfois tout ne se passe pas comme tu l’avais prévu et les choses deviennent alors très compliquées à gérer.

La question RH est ce qui me fait le plus kiffer et en même temps ce qui m’empêche de dormir.

 

Dans les moments de doute ou d’adversité comment est-ce que tu gardes le cap?

Grâce au soutien de mon mari et de mon papa qui m’aide sur toute la partie gestion, et de mes proches en général.

C’est tellement agréable de pouvoir se faire aider par des gens qui ne te veulent que du bien et qui te donnent de leur temps. Mon père est un vrai mentor pour moi, aujourd’hui à la retraite, il a derrière lui une expérience professionnelle de 30 ans dans la gestion de start-up et je partage tout avec lui. Il est arrivé à un moment du développement de New York Off Road où je commençais à être un peu sur-sollicitée et il m’a proposé de m’aider. On se parlait deux à trois fois par semaine à l’époque et c’était une vraie chance, parce que bien sur mon mari était là pour m’écouter mais il a son job aussi, et du coup avoir quelqu’un de disponible sur qui je pouvais compter pour partager mes doutes et demander conseil c’était vraiment chouette. 

Un vrai mentoring ça n’a pas de prix parce que quand tu es seule dans ton projet, il y a plein de moments où tu ne sais plus et pouvoir confronter tes doutes avec quelqu’un de confiance c’est vraiment super! Il m’a forcé à me poser les bonnes questions et à redéfinir ma trajectoire. Et puis quelle chance et quel bonheur de pouvoir faire cela avec son père!

 

À quel moment as-tu su ce que tu voulais faire? Qu’est ce qui t’a fait réaliser que ce serait ça?

J’ai commencé à penser à ma reconversion au bout d’un an à New York. 

New York m’a donné des ailes, il fallait que je fasse quelque chose qui soit en adéquation avec moi avec mon amour pour la ville.

Encore  une fois, se sont mes proches qui m’ont soufflé l’idée à l’oreille, allier mon admiration pour cette ville, mon goût pour la découverte et le contact humain. Après une courte réflexion, c’est apparu comme une évidence, alors je me suis lancée! 

Et puis à l’époque rien d’identique n’existait, je me suis même demandé si il y avait vraiment une clientèle pour ce type de visites alternatives mais c’était sans compter sur l’industrie du tourisme qui était en train de changer et allait complètement dans cette mouvance là. J’étais avec la bonne idée, au bon endroit, au bon moment.

A partir de là j’ai mis les mains dans le cambouis et je me suis mise à travailler toute seule, à tout construire, des visites à mon site internet. Au bout de sept mois j’ai commencé à faire mes premières visites, ce qui m’a vraiment confronté au métier, et je me suis rapidement dit que j’allais faire un bout de chemin avec ce projet! Le métier de guide est tellement gratifiant! 

Bien sur il y a des matins où tu n’as pas envie d’y aller, où il pleut dehors, où tu es fatiguée et puis tu arrives sur le lieu de rendez-vous et tu retrouves les gens qui sont là à t’attendre avec le regard qui pétille d’excitation à l’idée de découvrir quelque chose grâce à toi et ça c’est extraordinaire.

 

Quelle citation t’inspire et te motive à rester toi et à faire ce que tu aimes ?

J’ai lu il y a quelques années le livre de Garance Doré qui a vécu à New York aussi et qui s’est récemment installée à Los Angeles. Elle a dit une phrase sur le succès qui a vraiment résonné en moi, je n’ai plus la phrase exacte mais l’idée est que toi seule a la définition de ton propre succès ! J’ai lu le livre à un moment où New York Off Road explosait, où les gens commençaient à me parler de lever de fonds, de franchises, je me sentais embarquée dans une dynamique qui n’était plus la mienne et quand j’ai lu cette phrase je me suis dit, mais oui, elle a raison, c’est moi qui décide à quoi doit ressembler mon succès, personne d’autre!

 

Quels sont les traits de ton caractère dont tu es la plus fière?

La persévérance. Je ne lâche rien, j’ai toujours eu tout un peu comme ça dans ma vie.(rires).

Plus sérieusement, je suis assez fière de ne pas abandonner, de ne rien lâcher et de toujours tout mettre en oeuvre pour y arriver.

 

Selon toi de quoi le monde a-t-il le plus besoin aujourd’hui?

Plus de femmes entrepreneures, plus de féminin ! J’adore les réseaux de femmes entrepreneures, et je pense aussi qu’en tant que femmes entrepreneures on a plein de trucs à apprendre aux mecs. Je suis d’ailleurs toujours super enthousiaste à partager sur mon expérience et encourager les autres à faire de même !

 

Qu’est ce que tu aimes faire le plus après une longue journée de travail?

Aller chercher mon enfant à la crèche. Ce moment où tu switches, où tu fermes ton ordinateur et que tu endosses ton rôle de maman. Je m’oblige à être à 100% avec lui à la fin de ma journée. J’ai essayé un temps de faire les deux mais ces moments avec lui sont trop importants pour les partager avec le travail.

 

Une femme que tu admires?

Michelle Obama. Je viens de finir son livre et je suis admirative de son parcours. On peut aimer ou pas les Obamas mais on ne peut pas rester insensible à des parcours comme ça! 

 

Un livre que tu recommanderais, qui t’a aidé?

J’adore lire des biographies de personnalités diverses, aussi bien Françoise Hardy que Simone Veil, mais ce qui m’inspire le plus se sont les podcasts. Particulièrement les podcasts de femmes entrepreneures. Mon chouchou que j’attends tous les mercredi c’est “Génération XX”, ça m’inspire d’entendre toutes les semaines ces parcours complètement différents, ça rassure aussi. Et un podcast américain que j’adore: “How I built this”. Je trouve ça tellement intéressant de voir d’où les gens partent et leurs différentes façons d’aborder les choses.

 

La première chose que tu fais le matin pour commencer ta journée du bon pied?

J’ai depuis Noël un nouveau compagnon sur ma table de nuit que ma formidable belle-soeur qui s’est elle aussi lancé récemment à son compte avec sa maison de Beauté m’a offert : un Gua sha. C’est une sorte de pierre avec laquelle je me masse le visage tous les matins, ça a pour effet de stimuler l’épiderme et ça donne bonne mine. Et surtout j’ai l’impression d’avoir dormi 1H de plus ! C’est mon nouveau rituel.

 

Une peur ou un challenge professionnel qui te tiendrait éveillée la nuit?

La dimension RH. Typiquement si j’ai un problème lié à l’humain, un conflit dans mon équipe, c’est un vrai défi pour moi.

 

Si tu avais accès à une somme illimitée d’argent, mènerais-tu ton business de manière différente?

Non je ne crois pas. Je n’ai pas envie d’aller lever de l’argent aujourd’hui, je souhaite rester maître de mon activité. J’embaucherai probablement pour être plus confortable mais pas forcément pour aller plus vite ou plus loin. Le rythme actuel me convient bien.

 

Quelle est ta devise au niveau personnel et/ou professionnel?

Essayer au maximum d’équilibrer ma vie professionnelle et ma vie personnelle. Trouver cet équilibre c’est ce à quoi j’aspire!

 

What’s next? Ta vision à plus long terme?

Continuer à développer les offres, une quatrième ville d’ici la fin de l’année et optimiser la ré-organisation qui en découle.

 

Muse Within

 

ADFA65F8-2F19-438F-B1AF-35984F88B8D3
Publié le 2 avril 2019, mis à jour le 3 avril 2019