Donald Trump accusé d’agression sexuelle par une ancienne mannequin

Donald Trump a été accusé jeudi par Amy Dorris, une ancienne mannequin, d’une agression sexuelle qui se serait produite à l’US Open en 1997. Une accusation de plus qui vient s’ajouter à une longue liste à l’encontre du président américain.

Embrassée et touchée sans son consentement

Agée à l’époque de 24 ans, Amy Dorris, qui vit en Floride, passe quelques jours à New York en compagnie de son petit ami Jason Binn, fondateur de plusieurs magazines de mode et ami de Donald Trump. Début septembre, après un passage par la Trump Tower à Manhattan, le couple se rend, en compagnie du magnat de l’immobilier, à l’US Open de tennis, où Donald Trump dispose d’une loge VIP. Amy Dorris a détaillée au journal britannique The Guardian comment Donald Trump, l’aurait embrassée et touchée sans lui avoir demandé son consentement.

Amy Dorris raconte « il a enfoncé sa langue dans ma gorge alors que je le repoussais. C’est alors que son étreinte s’est renforcée, ses mains étaient baladeuses et il touchait mes fesses, mes seins, mon dos, tout », précisant lui avoir demandé d’arrêter. Donald Trump, qui avait 51 ans à l’époque, « se fichait » de son refus, précise-t-elle. « J’étais prisonnière de son étreinte, et je ne pouvais pas en sortir », dit-elle. La jeune femme, qui avait alors 24 ans, précise avoir eu la « nausée » et s’être sentie « bafouée ».

Une accusation de plus

Donald Trump a été accusé d’agression sexuelle ou harcèlement par plus d’une dizaine de femmes, dont une éditorialiste, E. Jean Carroll, qui l’accuse de l’avoir violée au milieu des années 1990.

Juste avant l’élection présidentielle de 2016, une vidéo datant de 2005 avait été publiée. On entendait Donald Trump se venter, en des termes vulgaires, de pouvoir attraper les femmes par les parties génitales grâce à sa notoriété. « Une conversation de vestiaires » avait-il justifié.

Les avocats de Donald Trump ont balayé les accusations de Amy Dorris, comme ils ont réfuté toutes les autres accusations, et nié tout comportement inapproprié de la part du milliardaire. Selon le Guardian, la défense du Président a estimé que si les faits rapportés avaient vraiment eu lieu, « il y aurait eu de nombreux témoins », et que le timing des révélations, à quelques semaines de la présidentielle du 3 novembre, suggérait de possibles « motivations politiques ».