Le Festival international du film amazigh de Montréal ouvrira à nouveau ses portes le 5 et 6 octobre 2018. On vous dévoile une bonne partie du programme, élaboré sur le thème de la liberté.
Après un premier succès public et médiatique, le Festival international du film amazigh (FIFAM) revient cette année à Montréal pour sa deuxième édition. L’occasion de célébrer la beauté du cinéma sous tous les styles, mais surtout sous le signe universel de la liberté, en arabe, en kabyle, en rifain, en targui, en français etc.
Les longs-métrages
Vendredi 5 octobre, 18h-20h30 (Inauguration) :
Les festivités cinématographiques débuteront avec Fatma N’Soumer, le film du réalisateur Belkacem Hadjadj, lequel sera présent.
Il raconte le parcours de l’une des plus grandes figures de la résistance algérienne face à la colonisation française.
Version originale kabyle
21h-23h :
S’ensuivra Iperita, de Mohamed Bouzaggou : José, ancien aviateur militaire, revient au Maroc où il a participé à la guerre du rif, 60 ans plus tôt. Il découvre les ravages du gaz moutarde infligés à la population, malade de cancers.
Version originale rifaine
Samedi 6 octobre, 10h30-12h
On débutera la matinée par une note enfantine et poétique, avec le film d’animation Tales of Africa, réalisé par l’Algérien Djilali Beskri, plein de messages vertueux. Le vieux Papa Nzenu répand sa parole sage de part et d’autre du continent africain à travers ses jolis contes, chacun dirigés par un cinéaste du pays d’origine.
Version originale française
16h-18h
Un peu d’amour dans ce monde de brutes. L’histoire passionnelle d’Amayas, un targui, et Claude, jeune européenne, qui se rencontrent dans le Grand désert de Djanet en Algérie. Ayrouwen, un film algérien, de Brahim Tsaki, et dont le producteur sera présent.
Version originale targui sous-titrée en français
18h-20h
Augustin, fils de ses larmes, de l’Egyptien Samir Seif raconte les destins parallèles d’un jeune cinéaste algérien vivant à Paris, et d’un Berbère converti au christianisme devenu évêque.
Version originale algérienne/française, sous-titrée en français
18h-20h
Tuzyint, un film fictif atypique réalisé par Rachid Bouider, réalisateur algérien, d’ailleurs présent lors de la projection entouré de ses producteurs : assoiffés de vengeance après l’exécution de leurs parents par des villageois, une jeune ogresse et son frère demandent de l’aide à la sorcière Chouha. Celle-ci transforme l’ogresse en belle jeune femme du nom de Tuzyint.
Version originale kabyle sous titrée en français
Les 6 documentaires
Samedi 6 octobre, 13h-14h30
Un documentaire qui met en lumière le festival insolite Racont’arts, consacré aux contes et à l’art de rue itinérant, sous la direction de Yazid Arab, cinéaste algérien.
Version originale française, format 26'
13h-14h30
Coutumes, traditions, immersion totale dans la vie des très méconnus Amazigh de l’oasis Siwa en Egypte.
Sous titré en français, format 24’
13h-14h30
Sous l’oeil (enfin) féminin de la réalisatrice algérienne Salima Louisa Beskri, on découvre dans Birds la vie mouvementée d’un enfant nigérien de 11 ans, vivant de mendicité, ayant sillonné un bout de l’Afrique à pieds, seul face à la faim et aux dangers. Une journée dans son quotidien.
Version originale algérienne sous-titrée en français, format 13’
14h30
La communauté berbère, premier peuple ayant mis les pieds sur les îles Canaries. C’est ce que s’appliquent à démontrer des scientifiques, chercheurs et historiens dans ce documentaire - Canarias Amazigh - qui retrace l’histoire insulaire dans un cadre amazigh.
Version originale espagnole sous-titrée en français
20h30-22h30
Découvrez ce documentaire portrait du chanteur et compositeur algérien Kamal Hamadi, mis en valeur par Ger Yenzizen.
Version originale kabyle, format 62’
20h30-22h30
Le réalisateur Tahar Houchi sera sur place pour présenter son documentaire Salah, un kabyle de Palestine, à la fois algérien, suisse et français. Le portrait émouvant de Salah, descendant de kabyles algériens régulés en Palestine depuis la colonisation française, et habitant dans un camp de réfugiés depuis 1948.
Version kabyle et libanaise sous-titrée en français
Et encore 7 courts-métrages dont 6 seront en compétition :
- Akhnif Abrach (Noura Azeroual)
- Celui qui brûle (Slimane Bounia)
- Humain (Issam Taachit)
- Lydia (Anita Dewton Moukkes
- Séquence 1 (Nourredine Kebaili)
- Une peine à vivre (Amroun Omar)
Le jury sera composé de 6 membres, respectivement artistes, journaliste, réalisateurs et chanteur, dont Kamel Hamedi qui clôturera cette édition en chanson, en tandem avec la chanteuse Zahia.