Le plus grand paquebot du monde a pris la mer samedi 27 janvier. Un véritable géant ayant largué les amarres du port de Miami en Floride. Le bateau de croisière possède une capacité de plus de 5 600 personnes. Un désastre écologique selon les militants écologistes.


5 fois la taille du Titanic, 365 mètres de long, plus de 250 000 tonnes, une capacité de plus de 5 600 passagers… Les chiffres sont titanesques et illustrent parfaitement le gigantisme du “Icon of the Seas”. Le plus grand navire de croisière du monde a largué les amarres du port de Miami en Floride le samedi 27 janvier.
Il a été baptisé le mardi 23 janvier par la star du club de football de la ville, Lionel Messi. Le paquebot appartient à la compagnie Royal Caribbean et effectue son tout premier voyage d'inauguration en direction des Caraïbes. Le navire, construit en Finlande, est aussi le tout premier de la compagnie à être propulsé au gaz naturel liquéfié (GNL). Un argument pour atténuer son empreinte carbone, mais qui reste tout de même polluant pour la planète.
Icon of the Seas, un navire “écologique”
En plus d'être alimenté par du GNL, le paquebot est équipé d’un système pour recycler l’eau et d’un autre pour convertir ses déchets en énergie. L'objectif de la compagnie est de réduire l’impact sur l’environnement de son tout nouveau joyau. Une tâche loin d'être facile dans un secteur qui est très critiqué pour la pollution rejetée par les navires de croisières.
Our most monumental naming ceremony ever was one for the books. 🐐 #IconoftheSeas met the greatest icon in all of sports, international fútbol star Lionel Messi, in one epic official welcome to Miami.t pic.twitter.com/VfEY5x8K6t
— Royal Caribbean (@RoyalCaribbean) January 25, 2024
Selon l’ONG Transport et environnement, la compagnie Carnival, leader du secteur, émet à lui tout seul 10 fois plus de dioxyde de soufre autour des côtes européennes que les 260 millions de véhicules dénombrés sur le vieux continent. Le GNL est, selon la compagnie, un combustible plus propre mais qui rejette tout de même du méthane, un gaz à effet de serre beaucoup plus nocif que le dioxyde de carbone. Tout cela sans oublier que ce genre de navire contribue fortement au tourisme de masse et donc indirectement a un impact environnemental négatif.

Des chiffres XXL pour sa toute première croisière
Outre ses 5 600 passagers, le bateau peut accueillir quelque 2350 membres d’équipage pour faire fonctionner l’Icon of the Seas. Une fois sur le bateau, pas de place pour l’ennui : sept piscines, neuf jacuzzis et même une cascade de 17 mètres de haut.
Les passagers, répartis dans près de 2800 cabines, n'ont pas le temps de s'ennuyer. Un petit creux ? Pas de soucis, 40 restaurants sont disponibles pour varier les plaisirs. Mais, la compagnie Royal Carribean n’en est qu'à ses débuts, elle compte construire deux autres paquebots similaires à l’Icon of the Seas. De quoi s'inquiéter des effets secondaires de tels mastodontes sur notre planète…
Now the question is – where do you even begin? pic.twitter.com/ioD3e5KcnT
— Royal Caribbean (@RoyalCaribbean) January 30, 2024
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