

Les dirigeants du patronat et des syndicats, ainsi que le secrétaire du Travail Alfonso Navarrete Prida, ont informé aujourd'hui être parvenus à un accord historique pour regrouper les deux zones économiques du pays (A et B), dans l'objectif d'établir un seul salaire minimum dans la République.
Cette nouvelle mesure permettra pour certains travailleurs de voir leur salaire augmenter de 110 pesos par mois, au terme d'un processus en deux temps, la premier en avril et le second en octobre prochain. Après de nombreuses sessions et discussions réunissant syndicats, patrons, entreprises et gouvernement fédéral, les parties se sont finalement mises d'accord, grâce notamment au travail de la Commission Nationale des Salaires Minimums (Conasami).
Jusque là, le Mexique était divisé en deux zones économiques, la B avec un salaire minimum de 66,45 pesos et la A avec un salaire de 70,10 pesos. L'établissement d'une zone unique représentera donc une augmentation salariale d'environ 5,49% pour la zone géographique B, qui regroupe les Etats d'Aguascalientes, Campeche, Coahuila, Chiapas, Durango, Guanajuato, Hidalgo, Michoacàn, Morelos, Nayarit, Oaxaca, Puebla, Querétaro, Quintana Roo, San Luis Potosi, Sinaloa, Tabasco, Tlaxcala, Yucatàn et Zacatecas.
Ce consensus inédit sera officialisé aujourd'hui par un document signé par des leaders comme la Concanaco (Confédération des Chambres Nationales de Commerce, institution d'intérêt public autonome) ou la Coparmex (Confédération patronale de la République du Mexique), mais aussi par les dirigeants de la Confédération des Travailleurs du Mexique (CTM), le Congrès du Travail et les présidents de l'Union Nationale des Travaillleurs (UNT).
José Luis Carazo, secrétaire du Travail de la CTM et membre de la Conasami explique : «en décembre, lorsque se fixait l'augmentation du salaire minimum pour 2015, nous nous sommes mis d'accord avec les autres secteurs pour réviser les salaires en mars et si les conditions le permettaient, établir une zone économique unique ». Avant de préciser que « comme tout, c'est un processus juridique qui prend du temps, ce sont des questions qui doivent se régler légalement. Il faut s'inscrire dans la continuité des programmes de travail du gouvernement fédéral, afin que l'on puisse maintenir une paix du travail et faire augmenter les salaires de manière graduelle et soutenue ».
L.P (lepetitjournalcom/mexico) Jeudi 19 mars 2015







