L'organisation Transparency Internacional, a publié hier son Indice de Perception de la Corruption 2010 (IPC). Dans ce rapport, Transparency Internacional réalise un classement de 178 pays en fonction de la perception du niveau de corruption qui affecte l'administration publique et la classe politique. Selon les résultats publiés, le Mexique a obtenu une note de 3,1, sur une échelle de 0 à 10, où 0 indique un niveau très élevé de corruption, et 10 l'absence de ce phénomène. Avec cette note, le Mexique se place en 98ème rang du classement et recule de 9 places par rapport à 2009. C'est le pire score qu'il a obtenu depuis l'année 2000. Le rapport indique que le niveau de corruption au Mexique est plus grave que dans d'autres pays d'Amérique Latine, comme le Chili, l'Uruguay, et Cuba qui occupent respectivement la 21ème, 24ème et 69ème positon du classement. Surtout, alors que beaucoup de pays en Amérique Latine ont amélioré leur score par rapport à l'année dernière, la note du Mexique, elle, a empiré. "Le Mexique est un pays à deux visages", a expliqué le directeur de Transparency Internacional en Amérique Latine, Alejandro Salas, "d'un côté, c'est un pays qui est membre du G-20, de l'OCDE, et possède des institutions qui travaillent en faveur de la transparence; mais d'un autre côté, les vieilles pratiques de corruption sont toujours en usage, surtout au niveau étatique".
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Jade Latargère (www.lepetitjournal.com/mexico) Mercredi 27 octobre 2010







