JOSÉ CLEMENTE OROZCO - Une figure emblématique de Guadalajara

Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 5 janvier 2018

José Clemente Orozco est, aux côtés de Diego Rivera et de David Alfaro Siqueiros, l'un des piliers du mouvement muraliste mexicain mais aussi l'une des fiertés de la capitale tapatia

Peintre et révolutionnaire
En 1920, le Gouvernement Fédéral invite José Clemente Orozco à participer à la réalisation des fresques murales de l'Ecole Nationale Préparatoire de la ville de Mexico. C'est à cette époque qu'il se liera d'amitié avec Rivera et Siqueiros, et rejoindra le Syndicat des Peintres et Sculpteurs, confirmant ainsi son adhésion au mouvement révolutionnaire. Il consacrera sa vie et son ?uvre à concrétiser la nouvelle proposition esthétique induite par la révolution politique mise en avant par le mouvement muraliste. Contrairement à Rivera et Siqueiros, on dira d'Orozco que ses fresques se centrent davantage sur des valeurs d'ordre universel que les questions d'ordre national, comme par exemple la liberté, le pouvoir d'action de l'homme face au destin et aux éléments extérieurs, etc.

Une relation privilégiée avec la ville de Guadalajara
José Clemente Orozco nait en 1883 au sud de Guadalajara dans la ville de Zapotlan (aujourd'hui Cuidad Guzman). Malgré son départ à l'âge de 7 ans vers la ville de Mexico, son attachement à sa région natale restera intact. Il vivra plusieurs années dans la capitale tapatia, dans une maison aujourd'hui convertie en musée, retraçant la vie du peintre et espace culturel ouvert aux jeunes talents : la Casa Museo-José Clemente Orozco. Une statue à l'effigie du peintre, réalisée par le sculpteur Miguel Miramontes, lui sera dédiée dans le jardin également son nom situé en face dudit musée. Entre 1936 et 1939, il acceptera de plusieurs commandes officielles pour la ville de Guadalajara, et réalisera de nombreuses fresques murales notamment pour l'Université, le Palais du Gouvernement de Jalisco ou encore l'Hôpital Cabañas (aujourd'hui Institut Culturel Cabañas), désormais prisées par les hordes de touristes avides de découvrir les pièces majeures de l'?uvre du peintre.