

En dépit de la signature, il y a douze ans, d'un accord de libre-échange entre le Mexique et l'Union européenne, les échanges entre la République et l'Europe restent limités
Les pays de l'Union figurent, en effet, loin derrière les Etats-Unis, la Chine et le Japon parmi les fournisseurs du Mexique et les Européens achètent peu mexicain (80% des exportations partent aux Etats-Unis, 5,4% en Amérique Latine, 6% en Europe et 4% en Asie).
A l'heure où le vieux continent s'enlise dans la crise de la dette souveraine, Antonio Tajani, le vice-président de la Commission européenne et commissaire à l'Industrie, était au Mexique, la semaine dernière. Il a notamment rappelé à ses interlocuteurs que l'Europe pouvait fournir au Mexique des machines-outils ou des produits de hautes technologies. Mais il a surtout délivré un message plus général : en dépit de la crise qui secoue violemment l'Europe, "la zone euro n'est pas morte". Un appel à l'aide en quelque sorte... Sera-t-il entendu ?
Olivier CHARPENTIER (www.lepetitjournal.com/mexico) mercredi 23 mai 2012
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