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Zino Merckx, la pépite belge des Ballets de Monte Carlo

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Écrit par Rim Bohle
Publié le 1 juillet 2019, mis à jour le 2 décembre 2020

Les Ballets de Monte Carlo sont à Melbourne pour présenter LAC, leur interprétation moderne et puissante du ballet de Tchaikovsky, signée Jean-Christophe Maillot. Le Petit Journal Melbourne a rencontré un des plus jeunes danseurs de la troupe, Zino Merckx. Très attaché à ses racines belges, il nous raconte avec modestie son ascension dans ce monde très compétitif et sa joie de pouvoir vivre de sa passion.

De la gymnastique à l’école de l’Opéra de Paris

Zino Merckx a commencé la danse classique sur le tard, à 10 ans. Star montante de gymnastique dans sa ville natale d’Anvers, cette discipline avec ses règles et concours ne répondait pas à son envie de création. Changement de route en 2007, il s’entraine à la Koninklijke Balletschool Antwerpen, l’Ecole Royale de Ballet d’Anvers. Trés vite remarqué, il déménage à Paris où il prépare son entrée à l’école de danse de l’Opéra de Paris. Le concours obtenu, il restera deux saisons, puis une année à l’école de danse de San Francisco.

Zino Merckx

Modestie et force de caractère

Ce qui frappe chez Zino Merckx est sa modestie, une curiosité illimitée et sa maturité. Elégant, mu d'une gentillesse sincère, sa tranquilité repose sûrement sur cette certitude d'aimer ce qu'il fait. A l’écouter, son parcours semble avoir été une ligne droite. Il ne se vante pas d’avoir des facilités. Non, l’équation est ténue: pour espérer réussir il a fallu travailler. Ne comptez pas sur lui non plus pour se plaindre ou peindre un panneau sombre des ses années d’entrainement à un très jeune âge. "Je n’ai probablement pas vécu certains évenements typiques de ce moment de vie mais j’ai vécu une chose extraordinaire, ma passion".

Une vie pour la danse

M. Merckx a rejoint Les Ballets de Monte Carlo en début d'année 2019. Il se dit ravi d’être entré complétement dans sa carrière, après avoir fini ses études, qui l’ennuyaient un peu. "Je peux enfin me consacrer pleinement à la danse. Certains danseurs ont besoin d’avoir quelque chose de complètement différent à côté. Pas moi. A ce stade de ma vie, je n’ai qu’une envie c’est de danser. De vivre, penser, bouger pour ma passion".

Ses racines belges jamais très loin

Zino Merckx souligne que cette carrière sera courte et sait que les danseurs doivent aussi se préparer très tôt à l’après. "Je suis encore jeune. Il est difficile de prévoir qu’elles seront les prochaines années. J'espère pouvoir faire ma carrière avec Les Ballets de Monte Carlo, une compagnie très innovante sur le plan créatif et qui prend vraiment soin de ses danseurs. Je suis vraiment très heureux". Il ajoute: "Pour l’après, pour le moment, je me vois bien retourner dans ma ville natale d’Anvers. Si au final j’ai passé autant de temps en France qu'en Belgique, je pense qu’à un moment j’aurais besoin de retrouver mes racines".

Melbourne, une ville "chaleureuse"

Heureux de poser ses valises pour deux semaines après une tournée marathon en Corée du Sud, Zino Merckx s’amuse de la façon dont les australiens raccourcissent chaque mot. Même si il lui a fallu quelques jours pour se faire à l’accent, il s'est tout de suite senti à l'aise à Melbourne, comme dans un endroit familier et confortable. ll apprécie énormément l’approche "chaleureuse" des melbourniens, "toujours prêts à dépanner si vous êtes perdus ou si vous avez besoin d’un renseignement". Son coup de coeur, le quartier de Fitzroy avec ses fripes et sa scène multiculturelle.

 

 

 

 

 

 

Rim Bohle
Publié le 29 juin 2019, mis à jour le 2 décembre 2020

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