

Un huis clos entre une psychiatre désabusee et sa patiente
Le troisiéme long métrage de Justine Triert, selectionné au Festival de Cannes, raconte l'histoire de Sibyl une psychothérapeute sobre depuis des années en difficultés a faire la paix avec son passé. Elle décide de vendre son cabinet pour se consacrer à sa passion l’écriture. Elle garde cependant une patiente, une actrice dont les séances vont devenir une source d’inspiration pour son roman, formant un veritable huis clos entre les deux personnages.
Remords, indécision et nostalgie
Le film "Sibyl" est un imbrication de quatre histoires, quatre trajectoires. Remords, indecision, le film traite avec justesse de ce que les anglo-saxons appellent le "tipping point", cette décision, anodine ou non, qui définit le chemin sur lequel on s’engage. Regrets, nostalgie, acceptation de la vie adulte sont des thèmes abordés avec originalité et sans cliché.
Le film porté par la prestation des deux actrices principales
Les deux actrices principales, Virginie Efira, Adèle Exarchopoulos. J’ai vu le film il y a maintenant quelques semaines et je me souviens à peine des personnages masculins. Je n’avais jamais eu l’occasion de voir des films avec ces deux actrices et je partais avec quelques a priori. Elles sont toutes les deux de manière différentes envoutantes. Le ton est juste. Elle ne sont jamais dans l’excès alors que le scenario pourrait vers cet écueil. Un film a voir pour ce duo.
Une belle surprise. Un film que l’on aime sans trop savoir pourquoi. Meme si il est clair que le jeu des actrices et un scénario bien amené rend l’experience des plus agréables.
