Pvtistes soutenus par le groupe WhatsApp SA Solidarité
Estelle et Cristopher, en couple, sont arrivés sur un PVT à Melbourne en janvier dernier. Après avoir fait les vendanges pendant quelques semaines, ils visitent actuellement l'Australie-Méridionale en van : "lorsque nous avons su que l'Australie se mettait en état d'urgence, on était assez inquiet voire angoissé, car plusieurs informations circulées sur les réseaux sociaux et nous nous posions de nombreuses questions. Si confinement, où aller lorsque l'on n'a pas de toit ? Comment faire si notre assurance ne prend pas en compte le cas du coronavirus ? Comment prendre l'avion avec la majorité des vols annulés ? Petit à petit, les jours passent et chaque jour, il y a de nouvelles infos pour nous... Et des bonnes ! Tout s'est à peu près éclairci grâce au groupe sur WhatsApp SA Solidarité sur lequel les membres ont répondu à de nombreuses de nos questions ! "
Les campings acceptés comme lieu d'un éventuel confinement
Estelle raconte : "notre assurance nous a confirmé qu'elle prendrait en charge nos éventuels besoins sanitaires. Le Premier ministre [Australien Scott Morrison] a rejeté l'idée de confinement, même si on garde en tête que tout peut basculer du jour au lendemain). Cependant, ce qui nous rassure le plus est que chaque État reste ouvert et qu'on peut donc continuer notre roadtrip, car les campings sont acceptés comme lieu de confinement pour les backpackers n'ayant pas de domicile. Cela nous a paru bizarre, mais l'ambassade nous l'a confirmé. Nous continuons tout de même à rechercher un logement fixe, pour être plutôt tranquille en cas de confinement."
Retour en France pour Clémence et Léo
Ce couple pvtiste est arrivé en Australie au mois de novembre à Perth. Après une longue traversée du sud du pays, il se retrouve actuellement dans une situation délicate à Byron Bay : "Nous avons fait le choix de rentrer pour plusieurs raisons : si un confinement est mis en place par le gouvernement, il nous sera impossible de rentrer. Pour des raisons professionnelles, nous devons rentrer en mai. De plus si nous attrapons le coronavirus ici, j'ai peur que les frais médicaux soient élevés et que nous n'ayons pas les moyens de payer ces derniers. Enfin l'une des raisons qui nous pousse à rentrer est que l'un de nos proches à attraper le virus en France. Nous aimerions être proche de notre famille dans ces moments difficiles On a décidé de vendre notre van le plus vite possible pour ensuite pouvoir réserver nos billets d'avion et rentrer avant le mois d'avril si possible. Malheureusement, c'est la fin de l'aventure pour nous".
'Mieux ici qu'en France'
Pour Marine, une backpacker dans la région du Victoria, il n'y a aucune hésitation. Elle veut continuer le rêve Australien avant tout : "beaucoup trop de Français rentrent et moi je trouve ça navrant . En France ça ne fait que s'empirer ! Pour l'instant, ici, il y a très peu de décès donc je ne vois pas pourquoi rentrer ? J'aurais dépensé trop d'argent pour rien ! Mon visa est encore valable jusqu'en décembre donc je prends le risque de rester ! J'ai bien moins de chances d'attraper la maladie dans mon 4x4 à vivre au milieu des forêts et des plages qu'autre part ! Il y a tout de même une crainte à avoir pour le confinement, mais nous n'en sommes pas encore là. Nous verrons le moment venue. Actuellement il est plus responsable pour moi de rester en Australie."