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VIRGINIE SIMON – Une Lauréate du Trophée Entrepreneur entre Paris, San Francisco et Luxembourg

virginie simon virginie simon
Écrit par Lepetitjournal Luxembourg
Publié le 9 mars 2017, mis à jour le 19 mai 2018

Ingénieure éprise de philosophie, Virginie Simon a vite compris que pour combiner projet passionnant, discipline et liberté, l'entreprenariat  était la meilleure option. Après le Luxembourg, elle s'est installée à San Francisco depuis deux ans, au c?ur de la technologie de l'open data afin de développer MyScienceWork, la plateforme qu'elle a cofondée pour favoriser l'accès à la littérature scientifique. C'est la lauréate du Trophée Humanis Entrepreneur.

Les femmes dirigeantes sont encore sous-représentées dans le monde des affaires. En Europe, seules 15% des startups sont fondées par des femmes. Virgine Simon est l'une d'entre elles et fière de l'être. « Je n'avais pas décidé d'être entrepreneuse », dit-elle pourtant.  

A la fin de ses brillantes études (diplôme d'ingénieur en biotechnologie, mais également licence de philosophie), elle fait un stage dans une startup à Paris, Nanobiotix, spécialisée en nanotechnologie, puis une thèse en cancérologie, affiliée à un laboratoire INSERM. « Pendant cette thèse qui a duré 3 ans, je faisais de la biologie cellulaire, de la microscopie focale? et je voyais la structure de la startup évoluer, les levées de fonds successives, l'équipe grandissait. Parallèlement, j'avais des frustrations car je n'arrivais pas à avoir accès à l'information scientifique, il me fallait beaucoup de temps pour la trouver. »

Virginie se dit qu'elle veut construire la plateforme qu'elle aurait rêvé avoir. « J'avais 27 ans. C'était une évidence, je voulais travailler dans la transdisciplinarité, dans internet, dans tout ce qui était plateforme avec du web sémantique. Je ne me voyais pas dans une structure traditionnelle comme salariée, j'avais besoin de liberté. Je n'avais pas d'enfants, d'emprunt, je n'avais pas d'appréhension ». Pendant 6 mois, elle s'informe et se forme, cherche un associé : « je suis allée dans des salons d'auto-entrepreneurs, j'ai consulté d'autres passionnés, porteurs de projets. Il y avait cette énergie positive dont j'ai vraiment besoin. Après réflexion, je me suis associée avec mon copain, mon actuel mari, Tristan Davaille. On avait des parcours très différents, lui a fait une école de commerce. C'était un bon choix, car la question de la confiance est très importante ! »

Le couple passe 3 ans à l'incubateur Paris Pionnières : « tout ce qui est entreprenariat au féminin m'a toujours intéressé. Au départ on n'avait aucun moyen. On écrivait des articles pour nous faire connaître, on a formé une communauté assez importante, les gens ont commencé à s'intéresser à nous. Il fallait pouvoir s'appuyer sur une technologie assez lourde, assez forte pour lancer le projet. Il fallait qu'on lève des fonds. Et pour notre plateforme scientifique interdisciplinaire, on ne voulait pas se limiter à la France. » C'est au Luxembourg, au c?ur de l'Europe, qu'on leur fait la meilleure proposition en termes de levée de fonds.

En parallèle, ils reçoivent au Luxembourg d'importantes subventions de l'Etat à travers l'aide Jeune entreprise innovante, « des montants suffisamment importants pour que l'on puisse embaucher le premier developer, la première personne en R&D, construire quelque chose de solide avec une visibilité de plusieurs années ». En 2013,  la plateforme à destination des chercheurs MyScienceWork.com est donc lancée... lire la suite sur notre édition internationale

On parle d'elle dans les médias luxembourgeois : 


Lepetitjournal Luxembourg
Publié le 9 mars 2017, mis à jour le 19 mai 2018

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