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Didier Weber, candidat aux élections consulaires (Pérou 1/6)

Didier Weber, candidat aux élections consulaires (Pérou 1/6)Didier Weber, candidat aux élections consulaires (Pérou 1/6)
Écrit par Le Petit Journal LIMA
Publié le 18 mai 2021, mis à jour le 18 mai 2021

Six listes ont été déposées au Pérou. Afin de vous les présenter, nous avons posé les cinq mêmes questions aux six têtes de liste. Didier Weber nous a répondu pour « Français à l’unisson ».

 

  1. Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?

Didier WEBER, 49 ans, marié, 4 enfants et un parcours professionnel atypique. J’ai débuté comme footballeur professionnel à l’âge de 18 ans dans l’enceinte du FC Sochaux-Montbéliard mais ma carrière fut très courte suite à une très grave blessure au genou. Ma seconde passion, c’est la cuisine et la gastronomie. Ma reconversion était donc toute trouvée. Pendant 7 ans, je me suis éclaté en cuisine (je propose toujours mes services de Chef à domicile ici au Pérou). J’ai voyagé en Thaïlande, où j’ai découvert cette cuisine, plus exotique, avec des saveurs qui vous réveillent les papilles et dont je suis tombé amoureux. J’ai donc fait plusieurs allers-retours sur 4 ans et je me suis formé dans plusieurs restaurants pour me spécialiser dans la cuisine Thaïe.

Avec ma famille, nous sommes arrivés au Pérou le 12 juin 2011, nous allons donc bientôt fêter nos 10 ans de résidence à Lima. Les 4 premières années ont été très rudes pour nous, pour des raisons que je n’étalerai pas ici par pudeur, mais beaucoup de gens de la communauté française qui nous connaissent, savent notre histoire qui a été une longue lutte surtout avec 4 enfants. Nous avons surmonté ces épreuves petit à petit, avec beaucoup de détermination et aussi grâce à mon épouse Nathalie qui est une vraie battante et une acharnée du travail, notamment dans le domaine des activités manuelles (le Scrapbooking). Une passion qui nous a nourrit et qui continue de nous nourrir.

Pour ma part, et en tant que “chef de famille”, il fallait que je trouve un travail. En 2015, un ami m’a proposé un projet à développer au sein de la chaine des Pressings PRESSTO. Projet que j’ai tenté de développer mais qui n’a pas fonctionné. Du coup, mon épouse m’a mis sur une voie, car en parallèle de son activité principale, elle a créé une page Facebook spécialement dédiée à l’entraide de nos compatriotes et francophones pour tout ce qui concerne le thème migratoire et ses démarches administratives. Ayant une formation en Droit, j’ai alors mis les 2 pieds dans le plat et je me suis formé sur le tas comme on dit souvent. À ce jour, ma voie professionnelle est alors celle de Conseiller-Expert en affaires migratoires et accompagnement à la création d’entreprise (Didier Weber Solutions). Je me suis dévoué à aider mes compatriotes dans leurs déboires avec la « Superintendencia de Migraciones ».

 

  1. Comment avez-vous constitué votre liste ?

Presque 10 ans de résidence à Lima, forcément cela crée des liens. Et à Lima, casi tout le monde se connait. Le plus difficile n’a pas été de trouver des personnes, plus exactement des colistiers, mais de les convaincre de me suivre dans cette aventure, pour défendre les droits et les intérêts des Français du Pérou et de l’étranger en général.

 

  1. Quel est selon vous le plus grand défi auquel font face les Français du Pérou ?

Disons que cela dépend dans quelle catégorie, si je puis dire ainsi, on se place comme Français au Pérou. A savoir qu’il y a les expatriés venus pour une mission professionnelle pour une entreprise, qui souvent arrivent pour une période temporaire de 3 à 4 ans. Pour eux, je dirais que leur défi est de s’adapter au “choc“ des 2 cultures et du mode vie qui n’a rien à voir avec la France. Et on peut dire aussi la barrière de la langue pour ceux qui ne la pratiquent pas du tout. Ensuite, il y a les expatriés qui ont choisi de quitter leur patrie volontairement (comme nous), ceux venus pour s’installer par amour du pays, ou comme souvent ceux qui sont tombés amoureux d’une péruvienne ou d’un péruvien. Ceux qui ont connus ou vécus un certain temps sur le territoire et qui y reviennent pour passer leur retraite paisible. Ceux qui ont choisi d’y investir, y travailler et de développer un business. Et bien pour cette catégorie, le défi majeur est de faire face à ce stress permanent que je perçois depuis plusieurs années maintenant, pour être à jour de sa résidence, des informations personnelles qui doivent être fournies au registre de la centrale des étrangers dès qu’un changement survient (domicile, état civil, renouvellement de passeport) voire même de perdre sa résidence.

 

  1. Que représente pour vous la mission principale de conseiller des Français de l'étranger ?

La mission principale des conseillers des Français de l’étranger est de défendre les droits et les intérêts de chacun au sein du Conseil consulaire lorsqu’il se réunit périodiquement, mais aussi d’être disponible, à l’écoute en permanence pour rapporter aux parlementaires les questions et les requêtes de nos compatriotes.

 

  1. Pouvez-vous nous détailler les grands axes de votre programme ?

Les thèmes principaux de notre programme seront axés surtout en cette période pandémique, sur la SANTÉ, plus précisément sur la demande de création d’un “office santé des Français de l’étranger” destiné à ceux qui n’ont pas les moyens d’adhérer à des assurances privées locales extrêmement chères ou à la CFE, car il ne faut pas croire que tous les expats sont riches. Sur l’ENSEIGNEMENT pour l’avenir scolaire de nos enfants, parce qu’au début de son quinquennat, Macron a fortement affaibli l’enseignement à l’étranger par une annulation exceptionnelle des crédits, dont le Budget de l’AEFE, ce qui a entrainé la suppression de 500 postes et de fortes augmentations des frais de scolarité pour les familles, alors qu’il prônait de doubler la capacité du nombre d’élèves dans les établissements. Donc redonner les moyens au réseau AEFE qu’il est indispensable de soutenir. L’État doit aussi faire de nouveaux efforts en matière d’allègements des frais de scolarité et un accès aux bourses plus amplifié. Sur la FISCALITE et les Prélèvements sociaux, je suis pour une réforme de l’impôt sur le revenu des non-résidents, un aménagement du régime des plus-values et de la taxe d’habitation, et une exonération pour les non-résidents de CSG-RDS, aussi sur les revenus du patrimoine et des produits de placement en France. Sur les PETITS ENTREPRENEURS, leur venir en aide pour leur éviter de mettre la clé sous la porte et de tout perdre alors qu’ils sont animés pour promouvoir le savoir-faire français. Sur le DROIT CIVIL / NOTARIE, faciliter grâce au numérique la demande de document officiel d’état civil et notarié.

 

Pour en savoir plus sur les élections consulaires et les autres listes au Pérou : « Elections consulaires : modalités de vote et candidats au Pérou ».

 

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