L’entreprise française Engie est présente au Pérou depuis 1997. C’est l’un des plus grands producteurs d’énergie du pays. Depuis le 1er février 2023, El Mehdi Ben Maalla en est le responsable, comme CEO et Country Manager.


Lepetitjournal.com a rencontré cet ingénieur qui a occupé différentes fonctions en gestion de centrales et investissement qui l’ont mené à travailler pour le groupe Engie en Europe, au Moyen-Orient et récemment au Brésil.
En quoi consiste votre mission au Pérou ?
Ma mission consiste à être responsable de notre entité péruvienne, qui compte un peu plus de 500 personnes, avec 8 centrales de production d’énergie éolienne, hydoélectrique, au gaz et également solaire.
Notre première priorité est l’excellence opérationnelle mais aussi la sécurité de nos travailleurs dans nos différents sites au Pérou.
Nous sommes reconnus en tant que Engie au Pérou pour être une entreprise ayant des ressources humaines extrêmement qualifiées avec une grand niveau d’expertise.
Quels sont les enjeux d’Engie au Pérou ?
Nous voulons être les leaders de la transition énergétique dans le pays, avec l’objectif de décarbonifier notre portefeuille d’activité. C’est-à-dire que nous souhaitons fournir une énergie à faible teneur en CO2, fiable et sûre, ce que nous avons déjà commencé à faire. Par exemple en 2022, nous avons arrêté l’opération commerciale de notre dernière centrale au charbon au Pérou, et en même temps, nous avons achevé la construction et mis en exploitation commerciale la centrale éolienne de Punta Lomitas (260 MW) située dans la région d’Ica. Cette centrale éolienne est la plus grande au Pérou (Compte tenu de l’expansion de 36.4 MW).

Quelles sont les caractéristiques du pays que vous devez prendre en compte dans votre travail ?
Le Pérou est un pays qui dispose de grandes ressources naturelles renouvelables pour ce qui est de la production électrique (hydroélectrique, éolienne et solaire). Il y a également un excellent accès au gaz naturel qui est déjà exploité et qui permet d’assurer la stabilité du système électrique péruvien.
Nous devons aussi prendre en compte les aléas climatiques (niveau de précipitations, conditions de vents, etc…) dans la gestion de nos centrales existantes et pour nos besoins futurs.
Quelles sont vos autres priorités managériales?
Nous accordons beaucoup d’importance à la diversité et l’inclusion, c’est d’ailleurs l’un des piliers d’Engie. Nous avons vocation dans le secteur de l’énergie au Pérou et ailleurs, a éliminer les inégalités professionnelles et créer un environnement de travail sain et harmonieux pour toutes les personnes qui font partie de notre entreprise. Et plus particulièrement, un objectif clair à augmenter la participation des talents féminins dans notre entreprise et plus globalement dans le secteur, dans les filières techniques par exemple.
Un autre sujet crucial est que nous puissions réaliser nos projets renouvelables en bonne intelligence avec les communautés locales situées aux abords de nos sites. Nous avons toujours réussi à le faire au Pérou et continuerons à y être vigilants dans le futur. En effet, sans travail commun, respect et valeurs partagées, nous ne serions pas en mesure de développer de nouveaux projets.
