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On a testé : U-CAN, l’école pour apprendre l’arabe

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Écrit par Lepetitjournal Le Caire
Publié le 21 juin 2020, mis à jour le 21 juin 2020

« Je me mets à l’arabe. » Cette phrase, on se l’est tous dite. Oui, mais comment : en ligne, en présentiel ? Cours gratuits ? Ou payants avec un enseignant ? Nous, on a testé U-CAN et on vous raconte.

U-CAN, ce sont trois écoles au Caire : à Maadi, à Héliopolis et à Mokattam. Une quatrième école se situe à Assouan.

Il y a quelques mois, on a sonné à la porte de l’école et c’est Hanane Mikhail Abd El Malak, l’une des trois fondatrices de U-CAN, qui nous a ouvert avec son grand sourire. Elle a parlé avec fierté de ses 20 enseignants, sans cesse formés à de nouvelles méthodes. Elle a décrit le programme, conçu par eux, et nous a présenté les différentes formules.

A U-CAN, on peut apprendre l’Amiyya, le dialecte égyptien ou le Fus-ha, l’arabe littéraire. Mais il existe également le « community based learning » : on apprend l’arabe tout en se déplaçant : en allant au restaurant, au marché, en visitant la ville.

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Les premiers pas

Nous avons commencé dans un groupe de 4 personnes venant du monde entier. La langue commune était donc l’anglais. Mais tout le monde a joué le jeu pour parler le plus possible l’arabe. Avec des professeurs motivés, c’est toujours plus facile d’oser. On se trompe ? Tant pis, nous ne sommes pas les seuls. On articule mal ? Tant pis, on en rigole. En fin de compte, il y a une belle solidarité dans ces groupes.

Marina, notre professeur, nous donne notre livret qui nous suivra durant tout le premier niveau, et commence son cours. Franchement, on se débrouille pas mal. Entre répétitions, mises en scène et éclats de rire, on se sent bien.

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Alors, tu sais dire quoi ?

Forcément, tout le monde pose la question. Et c’est un peu angoissant au début, car on a bien compris une chose : l’arabe, ce n’est pas simple. Comme toutes les autres langues, elle a ses particularités, donc on fait confiance aux professeurs pour nous guider. Et résultat ; en un mois et demi, nous étions capables de raconter notre journée (je me suis levé.e à 7h, j’ai mangé des tomates et j’ai bu du thé). Et quand on a vu le sourire sur les lèvres de nos amis égyptiens (il n’y avait là aucune moquerie !), on a su qu’on avait tout juste. Alors nous avons continué l’expérience, parce que c’est quand même plus intéressant de découvrir l’Egypte en parlant arabe.

Cours et Corona ?

A la question : vous continuez ? On répond oui, bien sûr !

Mais forcément, avec le confinement il a fallu réfléchir à la situation. Pas question d’abandonner tous les efforts fournis, mais pas question non plus de prendre des risques. Alors c’est parti pour les cours en ligne. L’ordinateur est allumé et on se connecte sur Zoom. On voit la tête de notre professeur apparaitre sur l’écran, et on pousse des « oh ! » d’exclamation, comme si nous ne nous étions pas vus depuis longtemps.

Toujours à l’écoute et très patiente, elle continue de nous faire rire, de nous motiver. Les leçons avancent, on suit tous notre petit livret et nous faisons nos devoirs. Finalement, ça ne change pas grand-chose.

Vous pouvez donc dès à présent vous inscrire, où que vous soyez. Plus aucune excuse possible !

Publié le 21 juin 2020, mis à jour le 21 juin 2020

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