Dans la perspective des prochaines élections législatives (à partir du 27 mai en ligne, 5 et 19 juin 2022 dans les urnes), lepetitjournal.com est allé à la rencontre des candidats dans chaque circonscription des Français de l’étranger.
Elisabeth Darvish, candidate indépendante à la 10ème circonscription a répondu à nos questions.
Pourquoi avez-vous souhaité être candidate aux prochaines élections législatives ?
Les échanges avec nombre d’électeurs de la 10ème circonscription qui se sont sentis oubliés ces cinq dernières années m'ont convaincue de la nécessité d'une candidature pouvant répondre à leurs préoccupations. C'est d'ailleurs pour palier à cela que dès à présent, j'ai nommé des référents pays qui seront en charge de me remonter directement les aspirations des Français, si je suis élue. Ma candidature ambitionne aussi de promouvoir la dynamique nouvelle initiée par le Président Emmanuel Macron entre la France et le continent africain et avec le Moyen Orient.
Quel est votre rapport avec cette circonscription ?
Mère de famille, avocate internationale, née en France, fille d’un émigré originaire du Liban ayant fui la guerre civile dans son pays, je me suis associée à un suppléant, originaire du Congo. Notre équipe est la seule à l’image de la 10ème circonscription.
En quoi, votre parcours est-il marqué par les préoccupations des français de l'étranger ?
Mon enfance a été marquée par le défi pour mes parents de vivre à l'étranger. Par ailleurs, mon suppléant Monsieur Brice Manianga-Keyet a vécu pendant plusieurs années en Afrique et ce fait, connait bien les défis de l'expatriation comme les violences contre les femmes, les frais de scolarité, les démarches administratives, la protection sociale, pour ne citer que ceux-là
Comment voyez-vous le mandat de député ?
Je le vois comme un honneur absolu de représenter ses concitoyens en se faisant leur voix auprès du gouvernement, par le truchement de l'assemblée nationale.
Comment est organisée votre campagne et qui sont vos soutiens ?
En raison de la taille de la circonscription, j'ai nommé des référents pays chargés de mobiliser localement.
Mes soutiens sont les nombreux Français installés dans les différents pays de ma circonscription qui voient en moi, un relai de leurs préoccupations et qui se sont sentis oubliés ces cinq dernières années.
Quels sont les axes de travail que vous souhaitez mener à bien si vous êtes élue ?
La lutte contre les violences conjugales, la gratuité de la scolarité, l’école dans les établissements homologués ou le cas échant, une allocation sans conditions de ressources dans les pays où l'on n’aurait pas d'établissement homologués. Je veux :
➢ Écouter pour mieux accompagner et vous soutenir ;
➢ Imaginer pour mieux innover notamment en matière écologique ;
➢ Anticiper pour proposer des solutions concrètes aux attentes et difficultés de leurs électeurs ;
➢ Renforcer ma présence avec la mise en place des référents pays qui se chargeront de me remonter directement les préoccupations.
Quel bilan dressez-vous du mandat de la députée sortante ?
Les remontées de terrains font état d'un sentiment d’abandon. Certaines régions se plaignent de n’avoir pas reçu de visite de la députée sortante, en particulier en Afrique centrale et en Afrique de l’ouest ; le covid ne peut tout expliquer…