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TOP 10 – Les films malaisiens à voir

Écrit par Lepetitjournal Kuala Lumpur
Publié le 10 juillet 2016, mis à jour le 10 juillet 2016

Le petitjournal.com a dressé un top 10 des films malaisiens à voir pour se faire une idée du cinéma en vogue dans le pays, cette liste n'a cependant pas vocation à déterminer les plus grands films de l'histoire cinématographique malaisienne.  

Hang Tuah, de Phani Majumdar (1956)

Il s'agit d'un biopic sur la légende d'Hang Tuah, l'un des guerriers les plus célèbres du folklore malaisien, avec en premier rôle la célèbre vedette locale P. Ramlee. Le film retrace l'histoire du héros, depuis ses jours de gloire jusqu'à sa chute, sur fond de romance, de trahison, de justice et d'amitié. Premier film du pays à être entièrement tourné avec la technologie Eastman Color Film, il a été nominé à ce titre pour l'Ours d'Or au 7ème festival de Berlin. 

 

The Big Durian, d'Amir Muhammad (2003)

Sous un format story-telling, ce film traite des événements survenus la nuit du 18 octobre 1987 au cours de laquelle une panique a saisi les citoyens de Kuala Lumpur. Ce soir-là, un soldat sous le coup d'amok et armé d'un fusil a provoqué l'hystérie générale d'une foule tétanisée. L'intérêt du film réside également dans les choix du réalisateur à mettre en exergue les problèmes socio-politiques de la Malaisie moderne. 

 

 

Sepet, de Yasmin Ahmad (2004)

En malais, le mot sepet signifie ??il bridé?, allusion aux tensions raciales et ethniques qui cadrent l'intrigue de ce film. En effet, il relate la romance d'un garçon chinois avec une étudiante malaise, ainsi que la pression familiale et sociale qui pèse sur les deux tourtereaux. L'?uvre est ainsi une sorte de transposition de Roméo et Juliette en Malaisie, avec tous les éléments culturels qui sont propres aux deux communautés dépeintes.  

 

 

Puteri Gunung Ledang, de Saw Teong Hin (2004)

Egalement consacré à la légende d'Hang Tuah, Puteri Gunung Ledang, littéralement ?la Princesse du Mont Ledang?, reprend les événements survenus lors de la mission, vouée à l'échec, du fameux héros alors émissaire en pays étranger, afin de demander pour son roi la main de la princesse locale. De la fiction vient se mêler au récit puisque le film dépeint un amour interdit entre la princesse et le capitaine de la garde royale du sultanat de Malacca. Les critiques ont fait l'éloge d'un film aussi époustouflant sur la narration que dans ses effets visuels, un très grand soin ayant notamment été apporté à la qualité des costumes d'époque.  

 

The Red Kebaya, d'Oliver Knott (2006)

Place au suspens avec The Red Kebaya dans lequel un photographe seul, décide d'explorer des maisons abandonnées. L'homme découvrira sur son chemin des endroits hantés, un sentier tout aussi étrange, celui de vérités cachées autour de sa propre naissance. La kebaya rouge, un vêtement traditionnel malaisien, joue un rôle clef dans l'élucidation de ces mystères en tant que symboles de trahison et d'adultère. Ce film a été accueilli avec brio par les critiques. 

 

 

 

Flower in the Pocket, de Liew Seng Tat (2007)

En apparence simple, ce film se concentre sur deux enfants, orphelins de mère, négligés et oubliés par leur père totalement obnubilé par son propre travail. Ce n'est que lorsqu'il ordonne à ses deux garçons d'abandonner un chiot errant qu'ils avaient recueilli en guise de substitut de l'amour paternel vacant, qu'il réalise l'importance de l'amour familial ; avec cela il confère au film un message simple mais clair.

 

 

Jarum Halus, de Mark Tan (2008)

Souvent perçue comme la réponse de la Malaisie à Othello de Shakespeare, Jarum Halus emprunte son titre à un idiome populaire qui renvoie à un réseau de tromperies et de mensonges, lequel cadre l'intrigue du film. L'intrigue est d'ailleurs assez fidèle à l'?uvre originale avec toutefois un apport de plusieurs touches malaisiennes modernes, le film offre une vraie fraîcheur grâce aux deux cultures en présence, d'où son encensement par les critiques. 

 

 

Petaling Street Warriors, de James Lee et Sampson Yuen Choi-Hin (2011)

Petaling Street Warriors est une fusion de l'absurde hilarant avec le ridicule improbable, dans la lignée d'un film hongkongais du même genre, Hong Kong's Kungfu Hustle (2004). Basée sur une légende chinoise controversée, dans laquelle un empereur déchu fuit la Chine régie par son usurpateur d'oncle, l'histoire suit les aventures d'un de ses descendants, détenteur d'une échoppe sur Petaling Street en 1908. La comédie s'agrémente également de plusieurs scènes d'art martial de haut niveau. 

 

Bunohan, de Dain Iskander Said (2012)

Grand vainqueur du Malaysia Film Festival de 2013, Bunohan est un thriller noir qui tire son nom de la région de Bunohan, située à la frontière entre la Malaisie et la Thaïlande. Les trois frères héros de cette histoire sont confrontés à un monde empli de violence, d'effusion de sang, de dettes et de vengeance. Le film est ainsi dédié à montrer l'inhérence d'une inhumanité en chaque être humain, au travers d'un large spectre d'émotions et de réactions plus noires les unes que les autres. 

 

The Journey, de Keng Guan Chiu (2014)

Le plus gros succès cinématographique de l'histoire du film malaisien est The Journey, avec des recettes de plus de 17 millions de ringgits et une performance acclamée aussi bien par les critiques que par les spectateurs. Le scénario est pourtant simple : un père désapprouve le choix de sa fille d'épouser un étranger de type caucasien, s'ensuit alors un road trip dans lequel les deux tourtereaux décident de distribuer eux-mêmes leurs invitations de mariage. Chemin faisant, ils se découvrent davantage l'un l'autre et nouent des liens inimaginables et surprenants, transcendant les frontières culturelles, sociales, raciales et linguistiques. Le film est ainsi une ode au multiculturalisme et à la compréhension mutuelle, son message étant que les différences et similitudes ne doivent pas servir à séparer, mais au contraire à partager.

  

Massil Mammeri (www.lepetitjournal.com/kuala-lumpur.html) lundi 11 juillet 2016

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Publié le 10 juillet 2016, mis à jour le 10 juillet 2016

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