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Cannelés, je vous aime, un peu, beaucoup, à la folie !

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Écrit par Lepetitjournal Johannesbourg
Publié le 9 avril 2018, mis à jour le 12 avril 2018

Lors d’un voyage au Sud de la France, Carina découvre les douceurs de la vie à bord d’une barge naviguant sur les eaux du Canal du Midi mais aussi en goûtant des pâtisseries françaises. Son péché mignon? Les cannelés ! L’histoire d’une Sud-Africaine pas comme les autres qui met à l’honneur les mets de l’hexagone les plus délicieux. Attention cet article peut provoquer des envies incontrôlables ! 

 

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Carina se remémore chaque escale sur le Canal du Midi où son premier contact avec les locaux se résumait plus ou moins à une question : quelle est la spécialité de la région ? Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’on lui présenta un cannelé, qu’elle décrit comme un petit gâteau doré, assez étrange d’apparence mais cependant magnifique. Cette découverte l’enchanta tant qu’elle en oublia son bâteau qui partit presque sans elle. Et puis le voyage se poursuivit sans qu’elle ne recroise ces petits gâteaux si appétissants, elle ne revit les cannelés qu’à son passage à Paris où ils avaient souvent une place dans les vitrines des pâtisseries de la capitale. 

 

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A son retour à Johannesburg, son penchant pour la spécialité bordelaise tournant vite à l'obsession, la chef sud-africaine se mit en tête d’en faire elle-même pour en avoir toujours sous la main en cas d’envie pressante. Munie de moules importés tout spécialement pour l’occasion, il lui aura fallu trois ans d’essais avant que la joburgeoise ne soit satisfaite du résultat de ses expériences. Bien qu’il ne suffise que de cinq ingrédients pour faire des cannelés, il faut trouver le bon “mix”, dit-elle. Et elle ajoute que les sites de recettes new-yorkais, chinois et japonais lui ont été d’une grande aide - ça n’est pas une coïncidence puisqu’ils sont tout spécialement appréciés dans ces pays. Et c’est à ce moment-là que Carina se mit à voir grand et qu’elle commanda des moules industriels.

 

Loin d’être débutante en la matière, Carina, qui au départ avait étudié les beaux-arts, baignait dans l’industrie culinaire depuis longtemps puisqu’elle avait monté avec son mari un commerce de traiteur à l’âge de 22 ans. L’ère était au changement, cette nouvelle aventure tombait donc à pic. Et puis l’idée de se lancer dans la confection de ses pâtisseries préférées comme les financiers, les choux, les brownies et les madeleines plaisait bien à Carina. Mais aussi le plaisir de faire découvrir ces délices à ses compatriotes, ajoute-t-elle. Dès la première bouchée, les gens sont séduits et depuis les ventes de Tea Cakes, le nom de sa nouvelle entreprise, se sont envolées. 

 

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Ca n’est pas peut-être pas si étonnant que Carina ait réussi avec tant de succès puisque la fibre culinaire se trouve dans l’ADN de sa famille. Sa grand-mère n’est autre que la fameuse Ouma, oui, oui, la célèbre grand-mère à l’effigie des rusks, ces petits biscuits secs d’origine afrikaners qui se mangent généralement trempés dans du thé ou café. La mère de Carina a grandi dans la ferme Friedenheim à Maltina, une toute petite ville du Cap Oriental, là où l’histoire d’Ouma a débuté. D’ailleurs tout ce qui est dit à l’arrière de la boite est authentique ! Ouma était boulangère-pâtissière et son mari un homme d’affaires avisé qui a vu une opportunité : personne dans la région n’avait pensé à en faire son métier. Au départ, Ouma approvisionnait les villes voisines et la ferme fut reconvertie en une véritable machine à confectionner des rusks. L’entreprise familiale a depuis été vendue à Nola qui a investi dans la ville. Carina a connu sa grand-mère alors octogénaire mais elle a pu goûter à de nombreuses reprises les biscuits originaux puisque celle-ci vécu jusqu’à l’âge de 98 ans !

 

Vous avez envie de goûter aux gâteaux signés Tea Cakes ?! Commandez-les en ligne ou bien rendez-vous au Linden Cheese Gourmet Shop les vendredis et samedis ou bien les weekends à Service Station au Bamboo Centre à Melville. Et Surtout mangez-les dans les douze heures après les avoir achetés mais c’est un conseil qui semble superflu !
 

lepetitjournal.com johannesbourg
Publié le 9 avril 2018, mis à jour le 12 avril 2018

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