

(Crédit: F'SASEC)
En août 2011, l'Université Technologique de Vaal (VUT), Schneider Electric South Africa et le Ministère de l'Education française ont signé un accord venant seller la création d'un centre pour la formation de techniciens, d'ingénieurs en électrotechnique ou pour assurer de la formation continue. L'inauguration du F'SASEC (French South African Schneider Electric training Centre) aura lieu le 20 mars 2012 à Vanderbijlpark. Lepetitjournal.com a interviewé son futur directeur exécutif, Alexandre Sebastiani, quelques jours avant cette ouverture.
Lepetitjournal.com : Quels sont les objectifs de ce centre de formation ?
Alexandre Sebastiani : En signant l'été dernier cet accord de coopération, Schneider Electric, le ministère de l'Education français et l'Université Technologique de Vaal ont souhaité créer un centre de formation dédié aux métiers de l'électrotechnique en Afrique du Sud. Ce modèle de coopération avec le ministère existe sur plus de 18 pays à travers le monde, dont une première réalisation en Afrique du Sud avec Dassault System à Cape Town.
Quels seront les avantages de votre centre de formation par rapport aux formations sud-africaines ?
Nous allons essayer d'apporter plus de pratique à nos étudiants que ce qu'ils peuvent trouver en université actuellement. Le partenariat avec Schneider Electric nous donne accès à du matériel innovant et une forte capacité d'investissement. L'objectif est d'atteindre le National Diploma et le master pour nos élèves. Nos cours permettront à chacun d'avoir un diplôme homologué à chaque fin de cycle : l'équivalent d'un CAP français en fin de première année par exemple. Cette démarche qualifiante s'intègre dans le programme lancé en Afrique du Sud de « 10.000 artisans en 2014 ».
A qui va s'adresser votre école de formation ?
Nous souhaitons démarrer les cours avec 24 élèves, issus de milieux modestes et rencontrant des difficultés scolaires, pour leur permettre d'acquérir les compétences théoriques et pratiques d'un métier dans les domaines de l'électrotechnique ou électricité industrielle demandés par le marché sud-africain.
Quel est votre rôle dans ce démarrage ?
Je suis en Afrique du Sud depuis presqu'un an pour mettre au point ce centre de formation. Mon rôle pour le moment consiste à coordonner les actions des trois partenaires afin de démarrer ce centre de formation. J'ai aussi un rôle pédagogique, je suis chargé de monter une équipe d'enseignants sud-africains, et de préparer les programmes de cours avec eux.
Nous devons maintenant être prêts pour l'inauguration de notre centre de formation, la semaine prochaine, le 20 mars.
Richard Simonnet (www.lepetitjournal.com/johannesbourg.html) Jeudi 15 mars 2012



