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1,2,3 … C’est parti pour la saison des tortues !!! 

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Écrit par Lepetitjournal Johannesbourg
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 30 octobre 2017

Depuis plus de 60.000 ans, les tortues marines quittent les eaux du Kenya, de la Tanzanie ou de Madagascar pour venir pondre leurs œufs dans le sable des plages du Maputaland... Certaines font le voyage presque tous les ans et ... au bout de 60 jours les œufs éclosent et les petits traversent la plage pour se jeter dans l'océan...  Pendant la saison, de novembre à février, on peut prendre part aux excursions avec des rangers et participer ainsi à cet événement magique et unique... Ne passez pas à côté de cet évènement. 

 

Le saviez-vous ?

 

Les plages du Maputaland sont fréquentées par deux types de tortues marines : les tortues Luth et les tortues Caouannes.

 

La tortue Luth est une géante !!! Autrefois aussi dénommée tortue bourbeuse en France, Dermochelys coriacea, est la plus grande des sept espèces actuelles de tortues marines, la plus grande des tortues de manière générale, et le quatrième plus grand reptile après trois crocodiliens.

 

Elle ne possède pas d'écailles kératinisées sur sa carapace, mais une peau sur des os dermiques. C'est le seul représentant contemporain de la famille des tortues à dos cuirassé.

 

La tortue Luth fréquente tous les océans de la planète, mais sa survie est gravement menacée par le braconnage, les filets de pêche, la pollution et l'urbanisation du littoral. Elle figure sur la liste des espèces en voie de disparition et fait l'objet de conventions et de programmes internationaux de protection et de conservation. En anglais, on l’appelle leatherback sea turtle en référence à l’aspect de cuir qu'a sa peau.

 

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Quant à la tortue Caouanne (Caretta caretta) c’est juste la tortue de mer à carapace dure la plus imposante au monde. Les caouannes adultes pèsent en moyenne entre 80 et 200 kg et mesurent entre 70 et 95 cm. Ces mensurations sont largement dépassées par certains spécimens, et on a observé des poids allant jusqu’à 545 kg et la plus grande carapace jamais observé mesure 213 cm2.

 

La carapace de la tortue est en forme de cœur, aplatie, sa largeur est d'environ 76 % de sa longueur. Elle est divisée en larges plaques ou écailles.

 

Sa tête est assez longue (environ 28 % de la longueur de la carapace) et très large. On distingue deux paires d'écailles préfrontales sur la tête et un bec corné puissant. La Caouanne est hélas également considérée comme une espèce menacée et est protégée par l’Union internationale pour la conservation de la nature.

 

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Quand et comment les voir ?

 

Si vous voulez aller à la rencontre de ses magnifiques tortues marines Luth et Caouanne, sachez que la saison s’étend de novembre à mars. Sa réalisation est strictement dépendante des conditions météorologiques.

 

Vous les trouverez en plein pays Zulu, dans  la région du Maputaland, et plus particulièrement l’Isimangaliso Wetland Park qui, en plus d’accueilir des tortues,  a tout pour séduire les voyageurs amateurs de nature .
Dans  cette zone protégée de l’estuaire de Santa Lucia, à  la nuit tombée, vous pourrez y admirer l’extraordinaire spectacle des tortues luth et caouanne émerger de l’océan pour venir pondre sur les plages sauvages de Kosi Bay à Cape Vidal.

 

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Pris en charge par un guide local, vous assisterez au spectacle émouvant et impressionnant à la fois de ces tortues marines qui se traînent dans le sable, pondent ensuite leurs œufs, des larmes coulant de leurs yeux, et camouflent ensuite le nid de leur mieux. Incroyable aussi cet instinct qui les fait revenir, encore et toujours, à la plage de leur naissance. 

 

60 jours après, c’est le spectacle, tout aussi émouvant, des petits qui rejoignent la mer : l’émergence. Après l’éclosion, les petites tortues peuvent rester quelques jours sous le sable en attendant les conditions propices à l’émergence. Elles sortent souvent  en fin de journée ou pendant la nuit afin d’éviter la dessiccation au soleil et la forte prédation diurne. Vous observerez que les petites tortues s’activent et courent sur la plage avant de rejoindre l’eau. Il s’agit d’une étape primordiale : le métabolisme est activé en les préparant à la première nage, la cicatrisation du cordon ombilical est facilitée lors du frottement sur le sable, et la petite tortue s’imprègne de son environnement, ce qui leur permettra de retrouver sa plage de naissance plus tard, quand elle reviendra pour pondre, une fois adulte. Etonnant et unique, personne ne peut rester indifférent à un tel spectacle !

 

Où séjourner ?

 

Seuls quelques villages cohabitent avec cette nature d’une richesse incroyable et seul un nombre limité de lodges vous accueillent pour l’aventure qui vous comblera de nature sauvage et d’authenticité.

 

Camouflés au cœur des grands espaces protégés, les lodges proposent un tourisme écologique encadré par des guides et rangers compétents, souvent originaires des villages voisins.

 

Un pourcentage des recettes issues de ce tourisme en plein développement est reversé aux parcs naturels et aux communautés locales (mise en place d’écoles, de clinique…), ce qui participe à la préservation durable de ces espaces naturels sauvages.

 

Ces conseils ont été compilés par l’équipe d’Effective Connections, une agence de voyage francophone basée à Johannesburg.

 

Photos : Haut fournie par Effective Connections, tortue Luth fournie par Effective Connections, tortue Caouanne par Strobilomyces (Travail personnel) [CC BY-SA 3.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0) ou GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html)], via Wikimedia Commons ; Cape Vidal par Jean & Nathalie (originally posted to Flickr as Cape Vidal) [CC BY 2.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/2.0)], via Wikimedia Commons

lepetitjournal.com johannesbourg
Publié le 29 octobre 2017, mis à jour le 30 octobre 2017

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