Qu’on vive au Vietnam ou qu’on y soit de passage, la question de la santé ne tarde jamais à se poser. Où se faire soigner ? Faut-il faire confiance au système local ? Peut-on envisager des soins à l’étranger ?


Éclairage sur les options, notamment entre Ho Chi Minh et des destinations médicales comme la Turquie.
Quand les expatriés regardent vers l’étranger pour leurs soins médicaux
Même si l’offre locale est suffisante pour la médecine générale, certains expatriés préfèrent effectuer leurs bilans de santé, soins dentaires ou chirurgies planifiées dans d'autres pays. La France est parfois envisagée, mais les coûts (avion, logement) et délais d'attente dissuadent.
C’est ici que la Turquie s’impose comme une destination de plus en plus choisie pour le tourisme médical. Istanbul, en particulier, attire pour ses infrastructures modernes, ses praticiens reconnus, ses tarifs compétitifs et sa situation géographique entre Europe et Asie. C’est une solution privilégiée pour les soins planifiés, notamment dentaires, esthétiques ou diagnostiques.
Parmi les établissements recommandés pour ce type de démarche, GoodLife Clinic se démarque par sa capacité à accueillir une clientèle internationale. Consultation en français ou en anglais, cadre moderne, tarifs transparents : l’expérience est pensée pour les patients venant de l’étranger, avec un accompagnement avant, pendant et après le soin. Certains expatriés vivant en Asie du Sud-Est choisissent ainsi de coupler un séjour touristique en Turquie avec une prise en charge médicale de qualité.
Vivre à Ho Chi Minh : un quotidien dynamique, mais parfois déroutant côté santé
Installé au Vietnam, on s’émerveille rapidement du dynamisme de Ho Chi Minh, de sa cuisine de rue, de ses marchés bruyants et de l’énergie contagieuse qui règne dans les ruelles de District 1 ou Thao Dien. Mais au moindre souci de santé, cette ambiance peut vite devenir source d’anxiété, surtout quand on ne parle ni vietnamien, ni anglais.
Le système de santé vietnamien repose sur une cohabitation entre hôpitaux publics, souvent bondés, et cliniques privées, davantage tournées vers les expatriés. Ces dernières offrent des services plus fluides, avec des praticiens anglophones (parfois francophones), des équipements modernes et une meilleure organisation. En revanche, ces soins ont un coût : une consultation classique peut dépasser les 80 dollars, sans compter les examens complémentaires.
Les bons réflexes à adopter quand on vit sur place
Dès l’arrivée, il est conseillé de :
- Choisir une assurance santé internationale couvrant les soins privés au Vietnam.
- Repérer un établissement médical fiable à proximité de chez soi.
- Connaître le protocole en cas d’urgence (ambulance, hospitalisation, etc.).
- Mettre à jour ses vaccins, notamment contre les maladies tropicales (fièvre dengue, hépatite A/B, typhoïde…).
De nombreux expatriés font également un bilan de santé complet chaque année, une pratique courante en Asie. Ces bilans sont proposés dans certaines cliniques locales, avec des forfaits adaptés, mais tous les établissements ne se valent pas.
Une complémentarité à envisager plutôt qu’un choix exclusif
Se soigner au Vietnam ou à l’étranger n’est pas une opposition binaire. Beaucoup d’expatriés combinent les deux selon leurs besoins :
- Soins d’urgence ou de proximité à Ho Chi Minh (rhume, blessure, fièvre, infection).
- Suivi de long terme, bilans médicaux ou soins spécialisés réalisés en dehors du pays, lors de séjours en Turquie, Thaïlande, voire à Dubaï.
Cela demande de l’organisation, certes, mais avec des compagnies aériennes à bas coût, une assurance bien choisie, et un peu d’anticipation, cette stratégie est tout à fait viable et souvent plus rassurante.
