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7 secrets pour reconnaître et acheter un véritable presse-papier en cristal

Objet d’art ou outil de bureau ? Le presse-papier en cristal, surtout signé Baccarat ou Saint-Louis, est aujourd’hui une pièce de collection incontournable. Derrière ses mille reflets se cache un savoir-faire ancestral... et quelques astuces pour éviter les contrefaçons.

7 secrets pour reconnaître et acheter un véritable presse-papier en cristal7 secrets pour reconnaître et acheter un véritable presse-papier en cristal

1) Le presse-papier en cristal : un retour en grâce inattendu

Il trônait autrefois fièrement sur les bureaux en acajou, reléguant les feuilles volantes à leur place. Puis, le presse-papier est tombé dans l’oubli, éclipsé par l’ère numérique.

Mais attention : la version en cristal, elle, connaît un retour fracassant. Les collectionneurs s’arrachent ces petites merveilles, notamment les modèles de la mythique manufacture de Baccarat et Saint-louis, dont la production s’est arrêtée il y a plusieurs années. Ce qui est rare est précieux...

On retrouve également des artisans spécialisés, à l'instar de Mickael Hingant, qui produit des pièces d'exception, à découvrir dans la collection de sulfures de la Maison Vessière.

2) Millefiori : quand les fleurs s’invitent dans le verre

Millefiori, « mille fleurs » en italien, c’est ce décor enchanteur qui donne aux presse-papiers l’aspect d’un jardin figé dans le cristal. La technique est d’origine vénitienne, importée en Lorraine par les manufactures de renom.

Le procédé ?

Des baguettes colorées appelées canes sont fusionnées, étirées puis découpées en fines tranches — les fameuses murrine. Ces petites fleurs de verre sont ensuite disposées à chaud sur un coussin de cristal, avant d’être enfermées dans plusieurs couches successives. Une prouesse technique où la moindre erreur de température peut tout faire éclater.

3) Les presse-papiers Baccarat : une histoire lorraine fascinante

La manufacture de Baccarat lance sa production de presse-papiers en 1846. Un an plus tard, un verrier a une idée folle : insérer un Millefiori dans les fondations de l’église de Baccarat en construction.

Quand l’édifice est bombardé pendant la Seconde Guerre mondiale, la sulfure est miraculeusement retrouvée lors des reconstructions de 1953. Baccarat réédite alors ce modèle mythique : le presse-papier de l’église.

À partir des années 70, la maison met à l’honneur les "Gridel", des silhouettes d’animaux directement inspirées des découpages d’un enfant… Émile Gridel, le neveu du directeur ! Le coq, l’éléphant ou encore le papillon deviennent alors des figures emblématiques de la maison.

4) Le travail du cristal : une chorégraphie millimétrée

Créer un presse-papier en cristal, c’est un ballet de gestes minutieux. Tout commence par la réalisation du motif (fleurs, animaux, etc.). L’artisan l’assemble à chaud, puis le dépose sur un coussin de cristal. Ensuite, il l’enrobe, couche par couche, de cristal fondu.

Le défi ? Le refroidissement progressif. Si la température varie trop vite entre deux couches, c’est la catastrophe : le verre se fissure. Et toute l’œuvre est perdue.

Chez Saint-Louis, on estime qu’un simple bouquet de fleurs cristallines nécessite 8 heures de travail, sans compter l’encapsulation à deux verriers. Un véritable tour de force.

5) Comment authentifier un véritable presse-papier en cristal ?

Avec la flambée des prix, gare aux copies. Voici quelques astuces pour ne pas se faire avoir :

  • Signature : Baccarat, Saint-Louis ou Cristal Nancy signent souvent leurs pièces. La signature peut être gravée à l’acide sous la base.

  • Motifs : Les Millefiori sont disposés avec une rigueur quasi géométrique. Le fouillis est souvent signe de reproduction moderne.

  • Clarté : Le cristal est plus lumineux que le verre. Il doit être limpide, sans bulles ni imperfections.

  • Poids : Le cristal est dense. Un vrai presse-papier pèse généralement entre 400 g et 1,5 kg.

  • Date cachée : Certaines éditions de Baccarat intègrent subtilement l’année dans le motif. Un œil averti saura la déchiffrer !

6) Où les acheter ?

Pour dénicher la perle rare, plusieurs pistes s’offrent à vous :

  • Marchés de collectionneurs : les salons d’antiquaires ou ventes spécialisées, souvent accompagnés d’experts.

  • Sites spécialisés comme Catawiki : où un commissaire-priseur évalue chaque objet avant mise en ligne.

  • Marketplaces comme eBay ou Le Bon Coin : à condition de bien connaître les signes distinctifs et de demander des photos précises.

  • Boutiques d’artisans : chez Vessière Cristaux, nous collaborons avec de véritables maîtres-verriers, qui perpétue la tradition avec des pièces uniques.

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Publié le 1 septembre 2025, mis à jour le 1 septembre 2025
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