Le Comité populaire de Hanoï a publié un communiqué lundi 10 septembre, dans lequel il prie sa population de ne plus manger de chien et de chat, plat traditionnel populaire de la capitale.
A l’image de Taiwan qui a proscrit la consommation de chien et de chat l’année dernière, le Vietnam pourrait bien l’imiter, dans un souci d’image et de réputation à l’étranger.
Cela fait suite à plusieurs réactions négatives de la part d’associations d’animaux étrangères et d’expatriés.
Au nord du pays, et à Hanoï, la viande de chien est très appréciée, on peut d’ailleurs en trouver un peu partout dans les stands de street-food de la capitale. Le chat est moins répandu, même si on en voit aussi sur les étals, dans les zones plus rurales.
Arrêter de manger du chien et du chat, c’est aussi un moyen, selon le Comité populaire d’Hanoï, d’endiguer totalement la rage, laquelle a fait 3 morts depuis le début de l’année 2018.