Le 25 mai 2014, les Français d'Allemagne sont invités à se rendre aux urnes pour élire leurs conseillers consulaires. Quatre listes sont candidates dans la circonscription de Berlin et Hambourg. Lepetitjournal.com/Berlin est allé à la rencontre des candidats en tête de liste. Pour cette seconde interview, nous avons interrogé Ronan Le Gleut, Président de l'association berlinoise l'Union des Français de l'étranger et résidant en Allemagne depuis 14 ans, qui se présente en tête la liste "Union de la droite et du centre UMP-UDI au service de l'amitié franco-allemande", soutenue par l'UMP et l'UDI et, sur laquelle se présentent 10 autres colistiers.
lepetitjournal.com/Berlin : Pourquoi avoir choisi d'être tête de la liste ?
Ronan Le Gleut : C'est une suite logique de mon implication actuelle dans la communauté française de Berlin. C'est une continuité de ce que je fais déjà depuis longtemps.
Qu'est ce que la réforme de l'AFE change selon vous ?
Il y a un réel intérêt pour la vie des Français de l'étranger que des conseillers consulaires puissent les représenter auprès des consuls qui sont en poste pour une période de trois ans avant de prendre d'autres fonctions ailleurs. La réforme comporte des éléments positifs car il y aura d'avantage d'élus ce qui est une bonne chose pour la représentation de la diversité des opinions mais également des points négatifs tels que les indemnités de 280 euros versés aux conseillers consulaires, un poste bénévole, ne couvrant pas les frais inhérents à cette fonction. Qu'elle soit bénévole n'est pas le souci mais si on souhaite visiter Brême et Rostock le même mois, cette somme n'est pas suffisante alors qu'avant la réforme les indemnités couvraient largement les frais de déplacement.
Je trouve également que la réforme complexifie l'élection. Si un électeur ne peut comprendre un système électoral sans avoir à lire des textes et des décrets, cela rend l'élection accessible qu'aux passionnés.
Qu'est ce qui vous différencie des autres listes ?
Ronan Le Gleut - Notre programme. C'est la clé pour nous. Nous avons étudié les problèmes spécifiques aux Français de Brême, Berlin ou encore de Hambourg qui ne sont pas les mêmes d'une ville à une autre.
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