C’est le pari relevé par le Lycée français international Victor Hugo (LFIVH), qui a organisé cette année la septième édition de son Concours de robotique. Un rendez-vous annuel désormais incontournable pour les amoureux de la science et de la technologie.
Cette édition 2025 a réuni 185 élèves, dont 130 issus du LFIVH et 55 venus d’autres établissements partenaires : les lycées français de Berlin, Bratislava, Varsovie, Riga, Zurich, Pont-à-Mousson, ainsi que le Gymnasium de Luwigsburg.
La science-fiction au cœur du défi technique
Le thème de cette année – la science-fiction – a offert un terrain propice à l’expérimentation et à la créativité.
Croquis, soudure, programmation, conception des carrosseries… Pendant plusieurs semaines, les élèves de classes de 4e et de 3e ont conçu leurs robots aux allures futuristes.
Le 21 mai, les engins devaient à la fois franchir des parcours précis et convaincre un jury qui évaluait leur design et leur performance – tout cela dans le respect du thème imposé.
Conférence, démonstrations et robots sumo
Le concours s’est enrichi cette année de deux conférences autour de la robotique et de l’intelligence artificielle.
Dr. Anis Sahbani, maître de conférences à Sorbonne Université et fondateur de Enova Robotics, a livré un aperçu détaillé de l’histoire de la robotique en exposant les avancées technologiques, notamment en lien avec l’intelligence artificielle.
Sarra Abedrrabba (de l’entreprise Arkane) a quant à elle animé une intervention au thème évocateur : « Petite puce, grande intelligence : les défis de l’intelligence artificielle embarquée dans la robotique spatiale ».
Il s’agissait de voir comment répondre aux défis de l’IA dans le contexte tout aussi extrême qu’exigeant de la robotique pour l’espace.
Monsieur Nicolas Bergeret, Consul général de France à Francfort, a assisté aux conférences ainsi qu’à l’une des démonstrations les plus attendues : le défilé des robots Sumo, conçus et programmés en langage Python par des élèves de classe de Seconde, sous la houlette de Monsieur Abdelkarim Aydi, enseignant de sciences.
Une expérience concrète et fédératrice
« Les nouvelles technologies bouleversent déjà nos sociétés et cela risque de s’accélérer. C’est pourquoi, il est important de former les élèves aux sciences de l’ingénieur dès leur plus jeune âge afin de relever les nombreux défis liés à leur émergence », souligne Christophe Bouvet, enseignant au lycée français international Victor Hugo et organisateur du concours.
L’événement a en effet aussi attiré un jeune public enthousiaste : des élèves de primaire sont venus découvrir avec curiosité les réalisations de leurs aînés, prouvant encore une fois que la technologie émerveille tous les âges.
Un rendez-vous désormais bien ancré dans le calendrier scolaire, entre rigueur scientifique, expérimentation et créativité.
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