Depuis l’annonce le 24 août de l’Ambassade de France à Berlin concernant les régions françaises (Île-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur) classées comme zones à risque par l’autorité sanitaire fédérale allemande (Robert Koch Institut – RKI), les questions fusent sur les réseaux sociaux. Anne Henry-Werner, conseillère consulaire pour la 2e circonscription nous apporte quelques éléments de réponse pour la Hesse :
« Quelques réponses aux questions posées à l’équipe de Bürger*Innenkommunikation du Hessisches Ministerium für Soziales und Integration :
1) Il n’y a pas d'instruction précise concernant la langue du test fait 48h00 avant le départ d'une zone à risque. MAIS: « Le résultat du test doit clairement faire apparaître QUI a fait passer le test, QUAND il a été effectué et QUEL en est le résultat ! ». (Donc face à un agent qui ne comprend pas un mot de français... mieux vaut avoir un test en anglais, voire en allemand).
2) La liste des centres de tests en Hesse se trouve ici. Par ailleurs, tout médecin doit être en mesure de proposer un test gratuitement aux voyageurs se présentant dans les 72h00 - 72h00 ne doivent pas être justifiés (passage en voiture par exemple) mais se basent sur la confiance et le sens de la responsabilité de chacun).
3) Les mesures entrées en vigueur ne s'appliquent pas rétroactivement. C'est-à-dire les personnes qui sont rentrées de ces régions avant le 24 août ne sont pas soumises aux dispositions de quarantaine ou de test négatif car les deux régions concernées n'étaient pas classées comme zones à risque lors de leur arrivée.
4) Concernant le transit via Paris en cas de changement de gare : il n'est pas considéré comme un « séjour ». Les voyageurs ne font que changer de moyens de transport. L'obligation de quarantaine et de test ne s'applique donc pas. ».
Et pour se tenir régulièrement informé, consultez le site du Ministère des affaires sociales et de l’intégration de la Hesse en allemand ici.
Sur le même sujet
L'annuaire 
L'agenda 
