En 2024, la sécurité reste une priorité absolue dans nos habitations. Les garde-corps jouent un rôle essentiel pour prévenir les chutes, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Cependant, leur installation répond à des normes précises.
Quelles sont les règles à respecter cette année ? Nous vous dévoilons tout ce que vous devez savoir avant de vous lancer dans ce projet.
Les obligations légales pour l’installation d’un garde-corps
En France, la pose d’un garde-corps est obligatoire dès lors qu’il existe un risque de chute, en intérieur comme en extérieur. Cette obligation s’applique à partir d’une hauteur de chute d’un mètre ou d’une pente supérieure ou égale à 45°. Dans le cadre d’un chantier de rénovation, vous devrez déposer une déclaration préalable de travaux en mairie si vous installez ou modifiez un garde-corps en façade.
Pour une construction neuve, la présence du garde-corps extérieur doit être mentionnée sur le permis de construire. Des obligations spécifiques peuvent exister si votre résidence se situe en zone protégée ou proche d’un monument historique.
Ces spécificités figurent dans le Plan Local d’Urbanisme (PLU). Il est donc conseillé de vous renseigner auprès du service d’urbanisme de votre commune avant de débuter les travaux. En revanche, aucune démarche administrative n’est nécessaire pour la pose d’un garde-corps à l’intérieur de votre logement, par exemple pour sécuriser un escalier ou une mezzanine. Pour avoir l’aide d’un pro, rendez-vous sur https://www.railingsdesign.com/58-garde-corps-moderne.
Les normes à respecter pour votre garde-corps
Plusieurs normes encadrent strictement la conception et l’installation des garde-corps. La norme NF P01-012 définit les dimensions requises. Ainsi, tout garde-corps doit avoir une hauteur minimale d’un mètre, mesurée depuis la dalle jusqu’au sommet de la main courante. Cette hauteur peut être abaissée à 80 cm pour les garde-corps d’une épaisseur supérieure à 50 cm, comme les murets en pierre.
La norme précise également les règles concernant le remplissage des balustrades. Les 45 premiers centimètres à partir du sol doivent obligatoirement être dans un matériau plein comme du verre. L’espace entre le remplissage et le sol ne doit pas dépasser 11 cm.
Pour les garde-corps à barreaux verticaux, l’écartement entre chaque barreau est limité à 11 cm. Avec un barreaudage horizontal, cet écart passe à 18 cm pour des barres et 14,5 cm pour des câbles.
De plus, la norme NF P01-013 définit la résistance aux chocs que doivent offrir les garde-corps. En habitation privée, ils doivent supporter une pression de 600 N/m. Dans les lieux publics, cette résistance passe à 1000 N/m et même 1700 N/m dans les zones à mouvement de foule comme les stades.
Les spécificités selon le type et l’emplacement du garde-corps
Chaque type de garde-corps répond à des règles spécifiques. Pour les garde-corps en verre par exemple, l’épaisseur minimale du vitrage feuilleté varie en fonction de la surface du panneau. Elle sera de 8,76 mm pour une surface inférieure à 0,9 m² et de 10,76 mm entre 0,9 et 1,1 m². Au-delà, une validation par un bureau d’études est nécessaire.
L’emplacement du garde-corps implique lui aussi des contraintes particulières. Sur un balcon ou une terrasse, il est obligatoire dès que la hauteur dépasse 50 cm par rapport au sol, même au rez-de-chaussée. La hauteur minimale du garde-corps sera alors d’un mètre. Pour un escalier, les barreaux ne doivent pas être espacés de plus de 5 cm en l’absence de limon, et de 18 cm avec limon. La main courante peut être à 90 cm, mais le garde-corps de palier doit lui aussi atteindre un mètre.
Enfin, pour sécuriser une fenêtre en étage, une barre d’appui et un élément de protection d’un mètre de haut sont requis dès que l’allège est à moins de 90 cm du plancher.
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