Faute d’accord sur les retraites et les conditions de travail, des milliers de personnels administratifs et techniques des écoles irlandaises entament aujourd’hui une grève illimitée. Le gouvernement assure que les établissements resteront ouverts, mais des services-clés vont tourner au ralenti.
Que se passe‑t‑il exactement ?
Après une journée de pourparlers infructueux au Workplace Relations Commission, les secrétaires et concierges adhérents au syndicat Fórsa lancent une grève reconductible. Environ 2 600 salariés non‑enseignants sont concernés. Le mouvement vise à obtenir l’accès au régime de pension de la fonction publique ainsi qu’à des droits alignés (maladie, congés, etc.).
Selon le syndicat et plusieurs médias, jusqu’à 2 000 écoles pourraient être affectées à des degrés divers. Concrètement : accueil téléphonique suspendu, courrier non envoyé, systèmes informatiques non accessibles, bâtiments sans maintenance… bref, tout ce qu’on ne voit pas quand ça marche et qui devient évident quand ça s’arrête.
Qui est touché et comment s’organisent les écoles ?
Le ministère de l’Éducation affirme que les établissements doivent ouvrir « autant que possible ». Les syndicats d’enseignants (INTO, ASTI, TUI) ont cependant demandé à leurs membres de ne pas se substituer aux grévistes. Certaines petites écoles - où le concierge est gardien des clés ou indispensable à la sécurité - risquent des fermetures ponctuelles.
Du côté des parents, on s’attend à des désagréments pratiques : portes ouvertes retardées, communications chaotiques, et gestion des urgences plus lente. Les directions recommandent de surveiller les canaux habituels (e‑mails, réseaux sociaux des écoles) pour les mises à jour locales.
Pourquoi maintenant ? Et la suite ?
Pour Fórsa, l’exclusion historique de ces personnels du statut public - alors qu’ils travaillent dans les mêmes écoles et sur la même paie centrale - n’est plus tenable. La balle reste dans le camp du gouvernement : un engagement écrit à ouvrir des discussions substantielles sur les pensions pourrait débloquer la situation. À défaut, les piquets s’installeront dans la durée, avec un impact croissant à mesure que l’année scolaire s’organise.
Le point pour les familles
- Écoles a priori ouvertes, mais services administratifs perturbés.
- Vérifiez les canaux de communication de votre école chaque matin.
- Anticipez des délais pour certificats, paiements, badges, etc.
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