Selon les prévisions de l’Institute of International Finance (IFF), la croissance économique des EAU devrait repartir à la hausse en 2021, avec une croissance du PIB de 3,1%, après une baisse de ce dernier de 5,7% cette année.
Dubaï devrait par ailleurs être plus impactée qu’AD par la crise puisque son économie est surtout basée sur le tourisme, l’aviation et d’autres services qui rendent l’Emirat plus vulnérable face à la pandémie. Globalement, au niveau des pays du GCC, c’est une baisse de 5% du PIB en moyenne qui est attendue, en raison notamment de l’environnement économique exceptionnellement difficile pour les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.
Ces pays, majoritairement exportateurs de pétrole, ont été et sont toujours impactés par la chute des prix du pétrole ainsi que par les restrictions liées au COVID-19 qui ensemble conduisent à d’importantes récessions économiques, agrandissent les déficits budgétaires et accroissent les risques quant à la stabilité financière. Et cette situation pourrait durer si les prix du pétrole continuent d’être à être aussi bas puisque les pays concernés, comme les EAU, le Koweït, l’Arabie Saoudite ou encore le Qatar, utiliseraient alors une partie de leurs réserves.
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