Après une année 2024 marquée par des précipitations record, les Émirats arabes unis connaissent en 2025 une situation nettement plus sèche.


L’an dernier, le pays a enregistré 129 mm de pluie en moyenne, soit plus du double de la moyenne annuelle historique de 60 mm. Il s’agissait du niveau le plus élevé de ces 40 dernières années, avec plus de la moitié de ces précipitations tombées au premier trimestre.
En revanche, 2025 affiche jusqu’à présent un déficit important : les cumuls de pluie sont trois fois inférieurs à ceux de la même période l’an dernier, et 38 % en dessous de la moyenne historique, selon les données météorologiques disponibles.
Les pluies aux Émirats se concentrent habituellement sur le premier trimestre et le mois de décembre, ce qui fait du cumul mensuel des précipitations un indicateur clé pour l’agriculture, les ressources en eau ou encore les risques d’incendies.
Cette tendance s’inscrit dans un contexte climatique plus large. Les scientifiques alertent sur les effets du changement climatique : l’augmentation des températures modifie le cycle de l’eau, entraînant des événements extrêmes tels que les inondations record de 2024 à Dubaï, ou au contraire, des périodes de sécheresse plus longues et plus intenses.
En avril 2025, les Émirats ont également connu leur mois d’avril le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne maximale de 42,6°C. Les experts appellent à davantage d’investissements dans la modélisation climatique et l’analyse de données à haute résolution afin d’anticiper plus efficacement les évolutions à venir.
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