Selon un bulletin récemment publié par l’Autorité Fédérale de la Fiscalité (FTA) les artistes ou influenceurs installés à Dubaï doivent s’enregistrer et se soumettre à la TVA si leurs revenus dépassent les 370 000 AED sur 12 mois. Précision importante : ce montant comprend aussi les différents cadeaux ou objets reçus en échange de leurs services (publicité bien souvent).
Cela signifie que si des influenceurs reçoivent ce type de cadeaux de la part d’entreprises à des fins promotionnelles, ces cadeaux doivent être déclarés pour être pris en compte dans les revenus. De plus, et en vertu de cette règle, si une entreprise (immatriculée pour la TVA) offre des biens en échange de services, elle devra également prendre en compte la TVA sur la fourniture des dits biens. Pour l’artiste ou l’influenceur, s’il travaille sur un projet en échange d'un bien (plutôt que d’un paiement monétaire), la valeur du service s’élèvera à la partie monétaire éventuelle à laquelle s’ajoutera la valeur marchande de la partie non monétaire (la valeur du bien donc), moins le montant de la TVA.
À noter que les artistes ou influenceurs non-résidents sont également tenus de s'inscrire à la TVA lorsqu'ils travaillent aux EAU, s’ils travaillent pour une structure qui n’est quant à elle pas enregistrée. Si cette dernière est immatriculée dans le pays pour la TVA, l'artiste ou l'influenceur n'aura pas besoin de s'enregistrer de manière personnelle. Enfin, sachez que même si l’influenceur se trouve en dehors du territoire, à partir du moment où il fait la promotion d’une entreprise basée aux EAU, les 5% de TVA seront applicables.
L'annuaire 
