Selon plusieurs chercheurs qui travaillent sur l’analyse de la qualité de l’air à Abu Dhabi et Dubaï, cette dernière serait favorisée par les différentes opérations d’ensemencement de nuages menées à travers le pays.
En effet, selon une récente étude, les poussières (soulevées lors des tempêtes) représentent l’un des principaux éléments contenus dans les particules présentes dans l’air.
L’étude met aussi en avant que ces poussières contiennent justement des métaux lourds, tels que le plomb, à des concentrations qui pourraient s’avérer nocives. Or, les opérations d’ensemencement de nuages, largement financées par le gouvernement, permettent justement de dégager le ciel et de limiter l’impact de ces poussières et donc d’améliorer la qualité de l’air. De plus, et comme cela a pu être constaté en période hivernale, le processus permet aussi d’améliorer la visibilité. Pour rappel, et sur les 6 premiers mois de 2020 seulement, ce sont 219 opérations d’ensemencement de nuages qui ont été organisées aux EAU sachant que l’objectif premier de ces opérations est bien d’augmenter les niveaux de précipitations (et de reconstituer les réserves souterraines d’eau du pays) et que cette réduction constatée de la pollution est donc un effet collatéral de ce procédé.
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