Il fait beau, tout le temps. C'est bête, mais en fait ça change tout, surtout quand on vient d'un pays dont le climat a décidé d'être désagréable 8 mois sur 12.
Car ici on peut croiser 200 nationalités rien qu'en faisant ses courses. Mais pour être honnête, ça peut être rigolo comme légèrement agaçant (Le monde entier se moque de notre accent)
Et qui dit 80 % d'étrangers dit autant de choix dans les restaurants ! Le problème c'est de se décider : Libanais, péruvien, argentin, coréen ? Du petit boui-boui à l'établissement trois étoiles, gourmands et gourmets ne risquent pas d'être frustrés !
Mais tant qu'à faire, autant aller tester la nourriture dans son pays d'origine ! Ici les week end se transforment en vraies destinations exotiques : A vous le Sri Lanka, les Maldives ou Oman, à quelques heures d'avion ou de voiture !
Avoir la mer et le désert à quelques kilomètres d'intervalle, ç'est un vrai luxe dont on peut vite devenir accro…
Vous aviez déjà vu une voiture en plaqué or ? Il n'y a qu'aux Emirats que l'on peut assister au défilé des plus chères belles voitures du monde, rien qu'en allant se promener une heure le soir sur JBR.
Pour le service aux petits oignons : avant, au restaurant, votre sac à main trainait sur le trottoir entre un vieux chewing-gum collé et des mégots de cigarette. Maintenant, on lui apportera son propre siège.
Mais vous pourriez très bien le laisser par terre, puisqu'en fait, rien n'est jamais sale. Je mets quiconque au défi de trouver la moindre trace de passage humain dans le métro.
La sécurité. Ici, vous oubliez votre portable à 800 euros deux heures sur une table, on vous le rapportera. Mesdames, une rame de métro vous est dédiée, ainsi que des taxis conduits par des femmes. Mais en réalité les chances de se faire embêter sont extrêmement minces… Celui qui déraperait se verrait directement éjecté du pays, voire mis en prison.
Cerise sur le gâteau, Les Emirats veulent officiellement que vous soyez heureux : Le gouvernement a créé un Ministère du Bonheur…
Si avec tout ça vous n'arrivez toujours pas à vous décider de venir vivre ici, on ne peut plus rien. Ah si, peut-être une dernière chose… On ne paye pas d'impôts. A bon entendeur…
La rédaction (lepetitjournal.com/dubai) le 12 décembre 2016
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