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Élever un « Enfant de la Troisième Culture » 

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Écrit par La Rédaction
Publié le 12 novembre 2019, mis à jour le 12 novembre 2019

Les « Enfants de la Troisième Culture » ou « Third Culture Kids (TCK) », désignent les enfants qui ont grandi, en grande partie, en dehors du pays ou de la culture, de leurs parents.  

 

Les enfants d’expatriés ressentent parfois de la tristesse à l’idée de quitter leurs camarades de classe puisqu’ils partent vivre dans un autre pays, parfois lointain. Certes, découvrir un nouveau monde, se frotter à une nouvelle culture ou bien encore explorer un nouveau pays, est assurément excitant. Il n’empêche, sortir de sa zone de confort et devoir tirer un trait sur des amitiés profondes, est, aussi, une source d’anxiété et de stress.

 

Tous les enfants ne réagissent pas de la même manière face au changement. Leurs réactions dépendent de multiples facteurs tels que l’âge, le degré d’utilisation des réseaux sociaux ou bien encore de la personnalité même de l’enfant, selon qu’il est introverti ou extraverti.

 

Des sentiments profonds

 

Les émotions des enfants sont profondes. Il est important de ne pas sous-estimer leurs sentiments. Au fur et à mesure que le déménagement approche, certains s’attachent à les réprimer. Il importe alors que l’enfant comprenne qu’il a le droit d’exprimer ce qu’il ressent, qu’il a le droit « d’être en colère, d’être triste ».  C’est tout particulièrement vrai pour les plus jeunes enfants car ils sont déstabilisés par les différentes émotions qui les tiraillent et qu’ils peinent à gérer, seuls.

 

Les livres et les films sont d’excellents outils pour les aider à mieux appréhender ce qui les trouble. De nombreuses histoires mettent en relief les difficultés que nous rencontrons, tous, face au changement. Ces exemples peuvent les aider à mieux accepter les choses. Cela leur montre également que d’autres enfants ont été dans la même situation qu’eux et que cela ne s’est, finalement, pas si mal passé.

 

Les adolescents ne sont pas forcément mieux préparés, ou plus matures, face à une situation d’expatriation mais ils ont un atout : ils sont mieux équipés en termes d’outils. Les réseaux sociaux leur permettent, notamment, de rester en contact avec leurs amis. Et il faut les encourager à entretenir ces relations car cela les aide à aller de l’avant, à passer à autre chose.

Mais, plus important que tout, est le rôle des parents. Ils sont le phare ou la bouée dans un océan d’incertitudes. À l’heure où les enfants doivent composer avec de nombreux bouleversements, ils ont besoin de savoir, plus que jamais, qu’ils peuvent compter sur leur famille car elle sera toujours présente et jamais cela ne changera. Il est fondamental que les expatriés entretiennent une relation forte avec leurs enfants, en se montrant compréhensifs et attentifs. Les parents doivent, impérativement, leur accorder du temps et être à leur écoute permanente.

 

Accueillir chaque enfant, selon ses besoins

 

Swiss International School Dubai entend être la seconde maison de votre enfant. Nous mettons tout en œuvre pour répondre à ses attentes et à ses besoins afin que son intégration se fasse en douceur. Bien entendu, ces attentions valent pour les « partants » comme pour les « arrivants ». Mais c’est aussi, et surtout, le cas pour les enfants qui rencontrent plus de difficultés à vivre bien, ici et maintenant, car une partie d’eux-mêmes est restée dans le pays qu’ils ont dû quitter. Si vous ou votre enfant avez besoin d’aide pour faciliter votre intégration, surtout n’hésitez pas à entrer en contact avec nos conseillers spécialisés en la matière ou avec le personnel de l’école. Nous sommes toujours disponibles et désireux d’aider les nouveaux venus à se sentir, au plus vite, chez…eux.

 

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Publié le 12 novembre 2019, mis à jour le 12 novembre 2019

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