Une nouvelle étude révèle que Dubai International est l’aéroport le plus cher du Moyen-Orient lorsqu’un vol est retardé ou annulé, avec un coût moyen de près de 485 AED pour une nuit imprévue presque le double de Doha. Une différence qui interroge alors que DXB reste le hub le plus fréquenté du monde.


Se retrouver coincé à l’aéroport de Dubaï peut coûter cher. Selon une nouvelle étude du service de compensation aérienne AirAdvisor, passer une nuit imprévue à Dubai International Airport (DXB) revient en moyenne à 484,55 AED, ce qui en fait l’aéroport le plus coûteux du Moyen-Orient pour les voyageurs confrontés à des retards ou annulations.
Dubai en tête, Doha deux fois moins chère
L’étude compare les dépenses essentielles d’un passager bloqué ; repas, boisson, transport, nuit d’hôtel et articles de base.
Dans la région, Doha-Hamad International est le plus abordable, avec un coût moyen de 256 AED, soit un écart significatif de 228 AED avec Dubaï.
Le classement se poursuit avec Le Caire (261,70 AED) et Istanbul (329,05 AED).
Les prix élevés à Dubai s’expliquent notamment par les tarifs hôteliers, souvent supérieurs à 350 AED pour un 3 étoiles près de l’aéroport, contre environ 184 AED à Doha. Même constat sur les repas : un fast-food coûte généralement 45 à 55 AED à DXB, contre 30 à 35 AED au Qatar.
DXB dans le top 10 mondial
Au niveau international, Dubaï se classe 9e aéroport le plus cher au monde pour les voyageurs bloqués, devant Hong Kong mais derrière plusieurs hubs américains.
En tête du classement :
– New York JFK (1 191 AED)
– Los Angeles (945 AED)
– Zurich (712 AED)
À l’inverse, Delhi est l’aéroport le moins cher au monde avec un coût total estimé à seulement 91,50 AED.
Différences de coûts expliquées
Les écarts s’expliquent par :
– des loyers commerciaux élevés dans les aéroports premium
– le coût de la main-d’œuvre
– la rareté d’hôtels abordables autour des grands hubs
– des prix souvent gonflés pour une clientèle captive une fois passée la sécurité
Que peuvent faire les passagers ?
Le PDG d’AirAdvisor rappelle que les voyageurs doivent connaître leurs droits.
En Europe, la réglementation EU261 oblige les compagnies à fournir repas et hébergement en cas de nuitée forcée et peut offrir jusqu’à 2 545 AED de compensation.
Ailleurs, les protections varient mais des remboursements restent possibles si les dépenses sont documentées.
Pour réduire les coûts, AirAdvisor recommande de voyager avec quelques indispensables : snacks, bouteille d’eau réutilisable, brosse à dents et reçus conservés en cas de réclamation.
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