Dubaï se hisse à la 7ᵉ place des villes les plus chères du monde selon le Global Wealth and Lifestyle Report 2025 de Julius Baer. Portée par l’arrivée continue de millionnaires attirés par son cadre fiscal et son style de vie, l’émirat s’affirme comme un nouveau pôle de richesse face aux grandes capitales traditionnelles.


Dubaï gagne cinq places pour devenir la septième ville la plus chère du monde, selon le Global Wealth and Lifestyle Report 2025 de Julius Baer. Le rapport de la banque privée suisse qualifie l’émirat de « challenger affirmé » face aux bastions traditionnels de la richesse comme Londres, Monaco et Zurich.
Depuis la pandémie, Dubaï attire de plus en plus de millionnaires, un mouvement qui, selon le rapport, devrait se poursuivre, porté par les incitations fiscales et un mode de vie haut de gamme.
Singapour conserve la première place pour la troisième année consécutive, suivie de Londres et Hong Kong. Monaco se classe quatrième, Zurich cinquième, et Shanghai recule à la sixième position. New York, Paris et Milan complètent le top 10.
Fait notable, pour la première fois depuis 2020, les prix du panier de biens et services de luxe suivis par Julius Baer ont diminué de 2 %, un phénomène qualifié d’« exceptionnel », alors que les prix du haut de gamme augmentaient historiquement deux fois plus vite que la moyenne.
La région Asie-Pacifique domine toujours le classement malgré une légère baisse des prix (–1 %), confirmant sa stabilité. Bangkok et Tokyo enregistrent les plus fortes progressions, grimpant respectivement aux 11ᵉ et 17ᵉ rangs, tandis que Manille chute à la 23ᵉ place malgré une hausse locale de 7,5 %. Mumbai atteint la 20ᵉ place mondiale, restant abordable sur de nombreux services, malgré des prix record pour certains biens comme les tapis de course.
À Londres, les coûts de l’éducation privée (+26,6 %) et des vols en classe affaires (+29,7 %) expliquent sa progression au classement, malgré des turbulences liées à la fin du statut fiscal de résident non domicilié, qui ont favorisé des villes comme Dubaï, Milan et Zurich.
Le classement de Julius Baer repose sur l’analyse de 25 grandes villes à travers des critères comme l’immobilier résidentiel, les voitures, les voyages, l’éducation privée ou la gastronomie, en interrogeant des individus détenant au moins un million de dollars d’actifs bancaires.







