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DOCTEUR CAROLE AZZAM-BERTIN - « Je favorise un résultat naturel et harmonieux »

Écrit par Lepetitjournal Dubai
Publié le 16 avril 2016, mis à jour le 16 avril 2016

Carole Azzam exerce comme chirurgienne plastique et cosmétique à Dubaï depuis 3 ans et demi, après avoir pratiqué en Belgique, et été formée chez les meilleurs praticiens de France, de Belgique, du Brésil ou des Etats-Unis. Celle qui met un point d'honneur à se tenir informée des derniers progrès techniques met son expertise au service de Dubaï en prônant le naturel.

lepetitjournal.com/dubai : Quel a été votre parcours avant d'arriver à Dubaï ?

Carole AZZAM : J'ai fait mes études de médecine à l'Université de Liège, en Belgique, d'où je suis originaire, ensuite, acceptée à la prestigieuse Harvard Medical School, à Boston, pendant mon 4ème doctorat, j'ai eu la chance de pouvoir y faire plusieurs stages en chirurgie.

Ma formation chirurgicale a débuté par trois années de chirurgie générale, suivies de trois années de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique, chirurgie des brûlés, chirurgie de la main, et microchirurgie. J'ai eu l'opportunité d'effectuer un stage d'une année dans le service des grands Professeurs Jacques Baudet et Dominique Martin, de renommée internationale, à Bordeaux.

Après mon assistanat, j'ai eu la chance de travailler dans le service du Professeur Albert De Mey, Hopital Brugmann, Bruxelles, Belgique, réputé mondialement pour la chirurgie du sein.

Les techniques  évoluant constamment, j'ai effectué de nombreuses visites de collègues reconnus dans la profession pour leurs innovations, à Rio, San Francisco, New York, Paris? Afin de me former à leurs meilleures techniques.

Quelles sont les différences que vous observez entre la chirurgie plastique ici, et en Europe ?

Premièrement, il y a un vrai brassage ethnique: Beaucoup de nationalités différentes avec des goûts et des cultures différents se côtoient. Il faut donc y être sensible et savoir s'adapter.

La culture est différente elle aussi: Les femmes attachent autant d'importance que les hommes à l'esthétique, sans doute parce qu'ils sont influencés par les Emiriennes et Emiriens qui sont toujours impeccablement soignés. 

Enfin, il y a l'aspect marketing: Il y a un matraquage publicitaire et un nombre incalculable de cliniques offrant des traitements « esthétiques » à de prix concurrentiels et des promotions alléchantes, ce qui est banni en Europe. Au final, c'est quand même le bouche à oreille qui domine.

Quelle est votre philosophie en termes d'esthétique ? Quelle tendance suivez-vous ?

Je ne suis pas les tendances, les phénomènes de mode, j'essaie plutôt de respecter un maximum le naturel. Ce qui va aller à une personne n'ira pas nécessairement à une autre. Sculpter un visage ou un corps exige une analyse soigneuse de sa spécificité, de ses disgrâces et de leurs origines. Parfois lorsque la demande ne correspond pas à mes critères, je préfère ne pas offrir de traitement plutôt que de m'éloigner de ma ligne de conduite. Ceci dit, vu que la majorité de mes patients viennent me voir grâce au bouche à oreille, ils savent que je prône le naturel et la finesse. 

Concernant la technique utilisée, je ne propose pas aux patients ce que je ne ferais pas à mon propre corps. Je suis contre certaines techniques, je suis assez conservatrice, et préfère attendre qu'elles soient avérées efficaces et sans danger. Je ne me rue pas systématiquement sur les dernières nouveautés. C'est parfois compliqué car les patients sont aujourd'hui très informés, et viennent me voir en sachant quelle procédure ils désirent. Il faut leur expliquer que ce qui est nouveau et « à la mode » n'est pas forcément la meilleure option. 

Y a- t'il des difficultés particulières à exercer à Dubaï ?

A Dubaï, il y a énormément de turn-over. C'est une ville d'expatriés, qui ne restent que quelques années, puis s'en vont. Ce turn-over se reflète au niveau de la patientèle, et il est donc moins évident de la fidéliser. 

CONTACT : info@caroleazzam.com

Camille RENAUDIN (lepetitjournal.com/dubai) le 17 avril 2016 

 

 

 

lepetitjournal.com Dubai
Publié le 16 avril 2016, mis à jour le 16 avril 2016

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