Une nouvelle loi datant du mois dernier, vient abolir celle en place depuis 1980 et limitant à 20% du total des dépôts les prêts des banques affectés aux secteurs de la construction et de l’immobilier. Désormais, la Banque Centrale des Emirats aura la flexibilité d’adapter ce plafond d’exposition en fonction du marché immobilier, sans qu’aucun nouveau plafond fixe n’ait été prévu par la loi. Cela signifie que ce plafond pourra et devra être revu en fonction des tendances du marché.
Le plafond précédent semble de toutes manières ne pas avoir suffi à protéger les banques des défauts de paiements des créances hypothécaires lors de la crise immobilière qu’a connu le pays en marge de la crise financière mondiale de 2009 et la flexibilité semble être la clé pour de nombreux experts. Une façon pour les banques de pouvoir également se protéger compte tenu des évolutions récentes du marché qui laissent imaginer un ralentissement, heureusement sans commune mesure avec la situation de 2009.
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