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ALI AFGHAHI, Kerahealth le nouveau produit capillaire à découvrir

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Écrit par Tiffany BUSSER
Publié le 16 juillet 2019, mis à jour le 22 juillet 2019

Avec Kerahealth, Ali Afghahi a fait un pari fort : devenir entrepreneur afin de commercialiser un produit capillaire qui le passionne et qui fasse la différence sur le marché du complément alimentaire. Sorti du milieu de la banque et des investissements, cet homme convaincu par une technologie liée à la kératine a investi trois ans de sa vie et plus d’un million de dollars afin d’évaluer, apprendre et comprendre les enjeux du marché des compléments alimentaire, de la formulation à la commercialisation. Au cœur de sa démarche se place le souci d’un produit efficace et de son prix juste.

 

Lepetitjournal.com/Dubaï : Comment la formule de Kerahealth se démarque-t-elle des autres ?

 

ALI AFGHAHI : Notre complément alimentaire à base de Kératine repose sur une technologie qui permet son assimilation par le corps tout en préservant ses bénéfices. Normalement, le corps ne sait pas métaboliser cette protéine (dont nos cheveux sont composés à 95%), en conséquence, on trouve sur le marché toutes sortes de produits qui ne servent à rien : soit la molécule de kératine est « éclatée » et perd toute efficacité, soit elle est intacte et n’est pas absorbée.

En analysant l’industrie, de la fabrication des ingrédients au marché, il est apparu évident qu’entre les produits inefficaces faits en Chine et en Malaisie (leurs formules sont si chimiques que leurs effets secondaires dépassent leur bienfait) il y avait un vide à combler.

Notre technologie rend possible l’absorption de la molécule sans altération de ses acides aminés, d’où son efficacité démontrée. C’est un peu technique mais en résumé: en nourrissant de l’intérieur, on obtient une chevelure mieux nourrie, plus forte et on limite la chute de cheveux.

 

Quel a été le catalyseur de cette aventure entrepreneuriale ?

 

Alors que je travaillais dans le domaine bancaire en Suisse, j’ai eu l’opportunité de rencontrer une ligue de gens aux succès avérés et de comprendre beaucoup de choses. Parmi eux, des scientifiques établis notamment sur le marché des compléments alimentaires. Leur technologie patentée en lien avec la Kératine a retenu toute mon attention.

L’idée était de commercialiser cette technologie, alors pourquoi ne pas le faire moi-même ? Après un bon diner et une poignée de main, mes clients scientifiques sont devenus mes partenaires : j’allais créer une marque. J’ai démissionné de mon poste à la banque le lendemain. À la fin de mon préavis, je me suis retrouvé à la maison devant mon ordinateur, avec une page blanche paralysante devant moi. La masse de travail à effectuer était effrayante. Je me suis donné un premier objectif clair : vendre une boite. Mais cela implique de tout avoir : un packaging, un centre de distribution, des autorisations…  Tout ça pour une petite bouteille à 65$ ! J’ai commencé un travail de fourmi. Comment vendre un produit si je n’y crois pas personnellement ? J’ai besoin de preuves, alors pendant trois ans, j’ai passé mes journées dans les labos français, complété la formule, puis travaillé sur le packaging, le web,etc…

 

 

Comment est l’étape administrative pour la commercialisation d’un tel produit, surtout aux UAE ?

 

Nous avons commencé par le marché le plus difficile : les USA. Les remparts administratifs - avec de nombreuses étapes et questions illogiques -  font que si l’on obtient l’autorisation de distribuer là-bas, on sera prêt partout !

Les autorités de Dubai ont été une bonne surprise : leurs questions et les documents demandés faisaient sens. Leurs contrôles correspondaient précisément à ce que des autorités devraient exiger pour un tel produit.

 

Pourquoi avoir opté pour une distribution 100% online de Kerahealth?

 

Vendre un produit de qualité a un coût. Si je vends à un distributeur, je devrais le séduire avec une marge intéressante : il deviendra mon client, forcément au détriment du rapport qualité/prix pour l’utilisateur. Avec la technologie actuelle, nous pouvons livrer internationalement sans intermédiaires. Nous avons aujourd’hui un centre aux USA et un à Dubai et ouvrons bientôt en Europe. D’autant que nous sommes les mieux placés pour parler de notre produit et nous adresser directement au client final. Nos chiffres indiquent aujourd’hui que 70% d’entre eux reviennent passer commande. Grâce à cela nous avons d’ailleurs dépassé nos projections.

 

Comment vous faites-vous connaitre ?

 

Beaucoup d’entreprises de communication digitale promettent la lune pour un demi-million de dollars. Mais il était plus efficace pour nous d’intégrer cette communication : l’équipe est à Dubai, elle est jeune et elle a faim. Nous opérons sur tous les fronts en même temps : SEO, la publicité programmée sur Google ou Facebook, les réseaux sociaux, la presse, le networking sur LinkedIn. Les influenceurs aussi bien sûr, mais attention les temps changent, l’impact n’est pas proportionnel à leur prix ! Nous avons observé que ce qui a le plus d’impact sur nos ventes, c’est avant tout un témoignage authentique. Le bouche à oreille reste essentiel.

 

Votre gamme va-t-elle évoluer ?

 

Oui, toujours dans le domaine des « nutraceuticals ». Depuis quelques années, on a de plus en plus conscience de l’effet de ce qu’on l’on met dans notre corps, même en termes d’effets cosmétiques. Nous travaillons actuellement sur un complément alimentaire contre les cheveux gris qui sera commercialisé au premier semestre 2019. Il contient tous les minéraux et antioxydants nécessaires pour préserver la jeunesse des cheveux.

 

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite se lancer ?

 

Je vois beaucoup d’idées à fort potentiel mais les jeunes ne sont pas toujours prêts à remonter leurs manches. Ils pensent qu’une levée de fond suffit. On peut avoir tout l’argent du monde pour payer des gens à faire des études de marché, des études cliniques, mais la meilleure façon de comprendre ce qu’on fait et de le faire de manière approfondie, c’est encore de le faire soi-même. Grâce à Internet, on accède aujourd’hui à énormément de connaissances liées à différents métiers. Il n’y pas d’autre choix que de travailler dur, il n’existe pas de raccourcis.

Je rêve de créer un jour un incubateur pour aider à transformer des idées en produit finis. Il n’y a pas de bénéfice financier mais c’est passionnant !

 

Pour plus d'infos sur kerahealth cliquez-ici

 

Tiffany Busser
Publié le 16 juillet 2019, mis à jour le 22 juillet 2019

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