Abu Dhabi s’impose cette semaine comme un haut lieu de la scène artistique mondiale. Entre la 16ème édition d’Abu Dhabi Art, qui rassemble plus de 100 galeries locales et internationales, et le lancement de la première Biennale d’art public, l’émirat met en lumière sa vision ambitieuse pour l’art et la culture. Pendant ce temps, un précieux manuscrit annoté du Petit Prince de Saint-Exupéry rappelle l’intemporalité de la création artistique.


Cette semaine, Abu Dhabi célèbre l’art sous toutes ses formes avec deux événements majeurs. À Manarat Al Saadiyat, la 16ème édition d’Abu Dhabi Art se tient jusqu’au 24 novembre. Organisé par le Département de la culture et du tourisme, ce rendez-vous rassemble plus de 100 galeries locales et internationales, mettant en avant art moderne et contemporain ainsi que trois nouveaux Focus : artistes régionaux, pièces historiques et œuvres venues d’Asie centrale et du Caucase.
En parallèle, la première Biennale d’art public d’Abu Dhabi propose jusqu’en avril installations et événements à travers l’émirat. Ces initiatives s’inscrivent dans une vision ambitieuse, qui voit l’art comme un pilier du développement d’Abu Dhabi. Alors que le quartier culturel de Saadiyat s’apprête à accueillir le Guggenheim Abu Dhabi ou le Zayed National Museum, ces manifestations affirment l’émirat comme un acteur incontournable de la scène artistique mondiale.
Pendant ce temps, une pièce chère à tous les amoureux des arts et des lettres faisait parler d’elle ailleurs : un tapuscrit annoté du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry a été mis en vente pour 950 000 £. Ce manuscrit de travail, enrichi de dessins et de la fameuse phrase « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux », rappelle combien l’art et la littérature touchent à l’universel. Un écho poétique à la quête culturelle d’Abu Dhabi.
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