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VIVRE A DAKAR - Témoignage de Priscilla : "J'aime le confort de la vie à Dakar"

Temoignage-vivre à Dakar-Sénégal-PriscillaTemoignage-vivre à Dakar-Sénégal-Priscilla
Écrit par Lepetitjournal Dakar
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 10 janvier 2018

Priscilla, une jeune franco-portugaise, a posé ses valises pour la première fois à Dakar en 2013, à l'occasion d'un stage. En janvier 2015, elle est revenue s'installer pour une plus longue durée après avoir passé six mois en Gambie. Elle travaille aujourd'hui en tant que VIA (Volontaire International en Administration) pour l'organisation internationale de la francophonie CONFEMEN. Elle a accepté de partager avec les lecteurs de lepetitjournal.com/dakar ses impressions et sa vision de sa vie d'expatriée au Sénégal. 

 

Qu'est ce qu'il te plaît dans ta vie à Dakar ? 

A Dakar, on a une vie de bonne qualité, car on peut trouver des choses moins chères qu'en Europe. Au niveau géographique, on est très bien situé, sur une presqu'île, et la mer partout autour de nous. Ici, on ne manque de rien, on peut manger ce qu'on veut, aller au cinéma, partir en weekend dans des endroits sympas. Par ailleurs, il y a un vrai dynamisme et une innovation constante.

Dakar est une destination bien desservie par les compagnies aériennes donc on peut aller où on veut, on n'est pas bloqués. 

Qu'aimes tu particulièrement au Sénégal ? 

J'aime la facilité de rencontres avec les gens du pays. Les Sénégalais sont très ouverts et peu méfiants, ce qui les rend vraiment accessibles. Il y a un aspect familial très important dans leur culture, ce qui s'est un peu perdu dans nos cultures occidentales. 

Y-a-t-il des choses qui te manquent de France ou du Portugal ? 

Parfois, j'aimerais avoir un peu plus de cadre et de rigueur. Au Sénégal, il y a beaucoup de laxisme, j'attends souvent beaucoup des autres et j'ai tendance à être impatiente, ce qui est compliqué ici. J'ai fait mes études aux Etats-Unis où c'est l'autre extrême, c'est un pays très carré. Il faut juste trouver un juste milieu. 

Sinon, la cuisine portugaise, plus difficile à trouver que la cuisine française, me manque de temps en temps. 

Et qu'est ce qu'il te manquerait d'ici si tu repartais en Europe ? 

La localisation ! Pour moi, vivre en bord de mer est essentiel. Et également le confort de vie que l'on a. Ici, on peut tout faire, se faire livrer à manger, faire ses meubles, ses vêtements...

Quel est ton endroit préféré à Dakar ? 

Le So'Beach aux Almadies. Le cadre est sympa pour boire un verre en fin de journée. J'aime aussi beaucoup la Cabane du surfeur, pour se détendre au bord de la mer le dimanche. L'ambiance est vraiment sympa. 

Ton endroit préféré pour partir en weekend ? 

Le Sine Saloum, à l'éco-lodge de Simal. 

La région du Sénégal que tu préfères ? 

La Casamance. J'y suis allée en 2013. C'est tellement différent de Dakar, c'est vert, dépaysant. On se croirait dans un autre pays et on déconnecte complètement. 

Quels seraient pour toi les aspects négatifs de Dakar ?

Il y a peu d'endroits pour se balader, Dakar manque de parcs. On est souvent en voiture ou en taxi mais on se balade peu à pieds. 

Ensuite, il y a la conduite, qui est vraiment catastrophique. Il y a constamment des embouteillages, et les gens roulent dangereusement. Heureusement, j'ai pris un scooter, ce qui me permet d'éviter les bouchons.

Qu'est ce qui t'as le plus frappé la première fois que tu as mis les pieds au Sénégal ?

En sortant de l'aéroport à Dakar, vers minuit, il y avait énormément de monde dans les rues. La ville est dense, il fait chaud, ça peut vite devenir oppressant. On n'est pas habitué en tant qu'Européen à voir tant de monde dans les rues à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Au début, ça fait bizarre. 

Aurais-tu un conseil à donner aux futurs expatriés ?

Il faut s'armer de patience lorsqu'on vit au Sénégal, que ce soit dans le rythme de travail ou dans l'installation. Il faut faire preuve d'une grande ouverture d'esprit. C'est un pays très différent culturellement. Il faut être diplomate car il y a des choses qu'on ne peut pas dire ou faire comme on le ferait en France, notamment quand on est une femme.

 

Propos recueillis par Pauline Bouveau (www.lepetitjournal.com/dakar) mercredi 7 septembre 2016

 

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