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VIVRE À DAKAR – Témoignage de Alexis Arnal-Bass

Alexis Arnal-BassAlexis Arnal-Bass
Stéphane Tourné
Écrit par Lepetitjournal Dakar
Publié le 8 novembre 2022, mis à jour le 16 décembre 2023

Alexis est né à Toulouse, d’une mère française et d’un père sénégalo-gambien qu’il n’a pas connu. Il a grandi entre Carcassonne et Montpellier ou il jouait au rugby. Aujourd'hui, Alexis est coach de rugby et professeur d'échecs.

 

LPJ - Quand et pour quelle raison est-tu venu au Sénégal, pour la première fois ?

AAB - Je suis arrivé au Sénégal en juillet 2004, pour deux raisons essentielles. Rencontrer la famille de mon père que je ne connaissais pas et développer le rugby au Sénégal, en intégrant la fédération sénégalaise de rugby, présidée par Guédel Ndiaye, qui m'a nommé entraineur de l'équipe du Sénégal de rugby à 7.

 

LPJ - Pour quelle raison es-tu resté ?

AAB - Au retour du tournoi international de Tunis, qualificatif pour la Coupe du Monde de rugby à 7, Maitre Guédel Ndiaye m'a réitéré sa confiance et m'a demandé de coacher une nouvelle équipe de rugby  à 15, dans le championnat  local, les Jambars et d'aider la Fédération Sénégalaise de Rugby, pour les qualifications de la coupe du monde de rugby à 15, en mars 2005.

Après avoir accepté mes missions, j'ai activé mes réseaux dans le rugby français, pour détecter des joueurs sénégalais, tels que Yogane Corréa, Mayamé Koïta, Steeve Sargos, Momo Diarra, Victor Samb, Dédé Diouf et une dizaine d'autres.

Mais les joueurs locaux et leurs dirigeants m'ont vraiment bien intégrés et séduit.

Ensuite en tant que prof d'échecs, j’ai appris ce noble jeu à une multitude d'enfants et d'adultes vivants au Sénégal, depuis 2007, jusqu'à aujourd'hui, ce qui m'a permis de rencontrer des gens fabuleux.

 

LPJ - Qu'est ce qui te plaît dans ta vie à Dakar ?

AAB - La paix sociale, le climat, la gentillesse des gens et l'africanité dont je n'ai découvert les saveurs qu'après ma 30ème année.

 

LPJ - Qu'aimes-tu particulièrement au Sénégal ?

AAB - Les plages, la cuisine sans l'excès d'huile, la paix entre chrétiens et musulmans, le mélange ethnique.

 

LPJ - Y-a-t-il des choses qui te manquent de France ?

AAB - Oui, le charme des quatre saisons, la variété des fromages, la neige, les amis.

 

LPJ - Et qu'est-ce qu'il te manquerait d'ici si tu repartais en France ?

AAB - Le soleil quasiment permanent, les plages, les gens magnifiques et la Téranga sénégalaise.

 

LPJ - Quel est ton endroit préféré à Dakar ?

AAB - Le Lagon 1 et le restaurant le Uno, du Sea Plazza mais je n’ai pas d'endroit particuliers car je me sens bien partout à Dakar.

 

LPJ - Ton endroit préféré pour partir en weekend ?

AAB - Chez moi autour de Ouakam, avec mes amis. Mais je n’ai pratiquement jamais de week-end.

 

LPJ - La région du Sénégal que tu préfères ?

AAB - Le sine saloum, la Casamance et le pays Bassari, qui m'attirent mais que je ne connais pas encore (j'en ai honte).

 

LPJ - Quels sont, selon toi les aspects négatifs de Dakar ?

AAB - L'indiscipline ambiante, la pollution galopante et la mendicité des enfants.

 

LPJ - Qu'est ce qui t'as le plus frappé la première fois que tu as mis les pieds au Sénégal ?

AAB - La beauté et l’aplomb  des sénégalaises ainsi que la curiosité sans limite des gens.

 

LPJ - Aurais-tu un conseil à donner aux futurs expatriés ?

AAB - Respectez les valeurs du pays sans vous faire tropicaliser aveuglément.

 

La rédaction (www.lepetitjournal.com/dakar) mercredi 21 juin 2017

 

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