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A LA RENCONTRE DES MILITANTS - Jorge Gomes-Ferreira, coordinateur de l’UPR à Cologne

Écrit par Lepetitjournal Cologne
Publié le 20 avril 2017, mis à jour le 7 janvier 2018

 

À quelques jours des élections présidentielles françaises, Lepetitjournal.com Cologne est allé à la rencontre de militants qui se sont engagés en NRW pour un des onze candidats. Pour clore ce focus, nous avons rencontré Jorge Gomes-Ferreira, coordinateur de l'UPR à Cologne, qui nous a expliqué les raisons de son engagement.

Le petitjournal.com/cologne : Quel est votre parcours et qu'est-ce qui vous a amené à Cologne ?
Jorge Gomes-Ferreira : Je m'appelle Jorge Gomes-Ferreira, j'ai 45 ans, je suis marié et père d'un petit garçon âgé de 4 ans. Comme mon nom l'indique je suis d'origine portugaise.
J'ai travaillé pendant dix ans à Grenoble où j'ai aussi fait mes études d'ingénieur. J'ai alors mis à profit en 2005 le plan de licenciement de mon entreprise pour ajouter une expérience à l'étranger à mon cursus dans l'IT. J'ai alors passé plus de quatre ans à Berlin puis trouvé un nouvel emploi à Cologne en 2009 en tant que responsable de service client. C'est là que j'ai rencontré celle qui deviendra ma femme, et qui est allemande.

Quelles sont vos principales occupations ?
Bien que de formation scientifique, j'ai un fort penchant littéraire. Je me suis toujours intéressé à la philosophie et aux sciences sociales en général. Je lis par conséquent autant que mon travail et mes autres activités le permettent.
Mon besoin de comprendre le monde dans lequel je vis m'a par ailleurs poussé à m'intéresser à la philosophie politique et à la géopolitique.
Même si je n'ai eu dernièrement que peu de temps à y accorder, j'aime aussi dessiner et je"bricole" par ailleurs de la musique électronique. J'ai eu l'occasion de jouer les DJs à plusieurs reprises. Depuis près de deux ans, je gère avec ma femme un jardin de ville, ce qui me permet de décrocher des ordinateurs.

Quelles ont été vos motivations à rejoindre l'UPR ?
C'est la crise de 2008 et ses conséquences sur les pays du sud et sur l'Irlande qui m'ont amené à douter du fondement de mes convictions, très européennes à l'époque, en raison de mon profil notamment, puisque je parle couramment 4 langues. J'avais d'ailleurs voté « oui » en 2005.
C'est en creusant la problématique européenne que j'ai dû me résoudre au fait qu'elle relève d'une utopie menant les peuples à leur perte. Alors sympathisant socialiste, j'étais devenu orphelin politiquement et ce n'est qu'en 2012 que j'ai découvert l'UPR via les réseaux sociaux. J'ai très vite adhéré puisque les conclusions d'Asselineau étaient parfaitement conformes aux miennes. Quel bol d'air frais !

En quoi consiste votre engagement ?
Demeurant à l'étranger, mes possibilités d'action étaient très restreintes. Qui plus est, l'UPR en 2012 était encore très confidentiel. L'essentiel de mes activités alors consistait à faire connaître nos analyses sur les réseaux sociaux et les forums de journaux. J'ai tout de même cherché à rencontrer d'autres adhérents ou sympathisants en Allemagne qui sont rapidement devenus des amis. Nous nous rencontrons d'ailleurs très régulièrement pour discuter de l'actualité. Les sympathisants sont tous animés d'une conscience vive de l'urgence de la situation pour notre pays, la France, et de la nécessité de sortir au plus vite de l'UE, de l'euro et de l'OTAN. Nous avons alors peu à peu atteint une masse critique (25.000 adhérents) qui se conclut par la notoriété actuelle, et je suis par ailleurs devenu coordinateur de l'UPR en Allemagne.

Combien d'adhérents compte le parti en Allemagne ?
Nous comptons en Allemagne 85 adhérents répartis sur l'ensemble des Länder.
L'Union Populaire Républicaine se caractérise par la forte proportion d'adhérents français résidant à l'étranger, ce qui de fait constitue un pied-de-nez à ceux qui nous rétorque qu'une sortie de l'Union Européenne se traduirait par un repli de la France sur elle-même.
Cela est par ailleurs révélateur d'un parti qui aspire à une ouverture de la France sur le monde, ce que nous estimons être sa vocation, et qui ne se contente pas de l'enclos européen, qui lui relève d'une idéologie du XIXème siècle, de fait obsolète ou en passe de l'être.
 
Quelles sont les propositions de l'UPR pour les français à l'étranger ?
Il faut d'abord sans doute rassurer ceux-ci : bien que remettant en cause le principe de l'Union Européenne, nous n'avons en aucune façon l'intention de rompre avec les accords de Schengen, donc la libre circulation des individus en Europe, car il s'agit bien là de deux choses distinctes. L'impact sur le quotidien restera donc minime : pas de visa requis et pas de remise en cause des accords bilatéraux concernant l'emploi des ressortissants français à l'étranger.
Une indépendance retrouvée de la France permettra par contre à celle-ci de retrouver son rôle de puissance non-alignée dans le concert des nations. Nous sommes d'ailleurs pour la fin du franc CFA et les partenariats d'égal à égal, en particulier avec l'ensemble de la francophonie.

Propos recueillis par Loic Henry (www.lepetitjournal.com/cologne) Vendredi 21 avril 2017

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Publié le 20 avril 2017, mis à jour le 7 janvier 2018

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