

Entre les rues de la vieille ville Flingerstrasse et Bolkerstrasse, il est un passage un peu particulier qui porte le nom d'un petit tailleur emblématique de la cité de Düsseldorf. Et là règne le restaurateur espagnol Primo Lopez. Une success story étonnante
Le tailleur regarde "son" enterrement avec son épouse : "Comme je suis un beau cadavre !"
Le tailleur Wibbel (Schneider Wibbel) est une création théâtrale de Hans-Müller Schlösser en 1913, s'inspirant d'une histoire vraie qui s'était déroulée à Berlin ; il est devenu le symbole de la ruse rhénane et de la résistance à l'occupant français : pris de boisson, il s'était querellé avec un officier de Napoléon et fut condamné à l'incarcération. Sa femme lui substitua un de leurs employés ... qui mourut dès son arrivée en prison. Pour pouvoir réapparaître sans risque, il s' inventa un frère jumeau qui se chargea du travail -et de l'épouse - abandonné(s) par le frère défunt. Quand les troupes françaises furent parties, le tailleur raconta l'histoire et fut acclamé pour son ingéniosité.

Elle surplombe le premier restaurant de la rue, El Amigo, dont l'enseigne porte le nom de Primo Lopez. Qui est ce Primo Lopez ? Un conquistador gastronomique qui a ouvert tous les restaurants espagnols ou argentino-espagnols de la rue et quelques autres.



"Dies Märchen wird
Wohl niemals war
Das Leben lehrt
Sei klug und spar".
"Ce conte ne fut jamais vrai, la vie l'apprend : sois malin, épargne!"
Elizabeth Antébi (www.lepetitjournal.com/cologne) Lundi 14 mai 2012








