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Elle a sauvé des terres ancestrales de l'exploitation minière

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Photo par Damien Fellous / MIRA-V
Écrit par Alexandre Octave BEDDOCK
Publié le 26 avril 2018, mis à jour le 30 avril 2018

Cette leader afrodescendiente a contraint le gouvernement à mettre fin à l’extraction d’or illégale dans la région du Cauca. Elle a reçu le "Nobel de l'Ecologie", de la fondation Goldman qui récompense chaque année les défenseurs de la nature et des peuples indigènes sur les différent continents.

 

Le combat de cette mère célibataire de 36 ans a notamment pris la forme d’une marche de 10 jours, avec plusieurs dizaines d'autres femmes le long des 350 km qui séparent son village de Bogota. Elle a rencontré le Haut Commissaire des Nations Unies en Colombie, s'est rendue à la Cour Suprême et au Congrès pour faire plier le gouvernement.

 

Son objectif : défendre les terres ancestrales, habitées par sa communauté depuis le 17e siècle, des dangers de l’extraction minière. “J’ai grandi sur les rives de la rivière d’Ovejas. La rivière était tout pour moi, on y nageait, on y pêchait. Au nom du “développement” la rivière d’Ovejas et les cours d’eau qui l’entourent ont été contaminés par le mercure et au cyanure” déclare Francia Marquez.

 

Il y a 4 ans, le gouvernement a du mettre un terme à l’extraction qu'il avait laissée à des entreprises transnationales. Ceci a permis au territoire de retrouver une partie de sa végétation, et d’assainir les rivières. Cependant, la région reste durablement affectée. Francia Marquez veut notamment que le gouvernement tienne sa promesse d’évaluer l’impact de l’extraction sur la santé des habitants de la région. Les enfants de La Toma souffrent notamment de problèmes de vision, de difficultés respiratoires et ont plus de probabilités de développer des cancers.

 

 

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