Laure Barthélémy accompagne depuis Barcelone les auto-entrepreneurs depuis la conception de leur projet jusqu’à la promotion de celui-ci.
Laure Barthélémy est issue du monde des agences internationales de design, avec lesquelles elle a travaillé pour de grands groupes comme Danone, Repsol, Leroy Merlin, Coca-Cola ou Carrefour, Dim, L’Oréal entre autres. Mais au de là de cette expérience très enrichissante, elle a réellement trouvé sa plénitude professionnelle en offrant ses services aux auto-entrepreneurs français à l'étranger, au fil d'un parcours qui passe par la France, le Mexique, puis l'Espagne, de Madrid à Barcelone aujourd'hui. Sa spécialité : un accompagnement sur-mesure sous forme de rencontres présentielles ou online.
En effet, le contexte de dépaysement peut fausser le jugement. "J'ai constaté que l'on s'octroyait souvent une liberté plus grande au moment d'entreprendre lorsqu'on est à l'étranger, où l'on peut parfois faire des choses que l'on n’aurait jamais osé en France", confirme-t-elle. Cette adrénaline est une précieuse richesse dont il faut savoir profiter avec maîtrise pour éviter des écueils assez récurrents au moment de lancer son activité, et qui concernent notamment "le risque de confusion entre les besoins du marché et ses propres besoins", entre autres.
L’importance de faire challenger son projet
C'est donc dès le départ que l'accompagnement prend toute sa dimension stratégique pour un créateur d'entreprise qui va pouvoir évaluer son projet sous toutes ses facettes. "Je me positionne comme un partenaire beaucoup plus qu’un fournisseur, l'associé manquant, le directeur de création, le directeur de communication, le client final, le prescripteur : je suis celle qui renvoie les balles de l'autre côté de la table de ping-pong, qui aide à prendre de la distance par rapport à son projet, à l’envisager sous un autre angle, bref le challenger pour en sortir le meilleur". Laure Barthélémy se positionne ainsi comme le partenaire idéal pour échanger, débattre : "La solitude de l’entrepreneur est un réel frein et un facteur de démotivation qui nourrit cet effet 'essorage' ou l’on ressasse, sans cesse, les même idées sans trouver de solution".
La nécessité d'un regard extérieur
Cette démarche d'accompagnement est très personnalisée, sans contrainte de temps pré-établie (de quelques heures à un accompagnement à plus long terme) et dans un format beaucoup plus court et opérationnelle que des sessions de coaching, où l’entrepreneur va souvent percevoir la nécessité de redimensionner son projet, et trouver avec son accompagnateur les moyens de le faire. "L'accompagnement passe par cette nécessité vitale pour toute nouvelle entreprise de définir ce qu'on appelle en anglais le 'Minimum Viable Project', c'est-à-dire l'ADN du projet réduit à sa plus simple expression", poursuit Laure.
Pour cela, le créateur d’entreprise a besoin d'un regard extérieur, à la fois critique et bienveillant : "Cette étape préliminaire met souvent l’impatience à l’épreuve, parce qu'elle oblige notamment à attendre de faire ses preuves avant de faire grandir le projet". Un réflexe que Laure Barthélémy dénonce à travers le néologisme de "l'immédiocrité", mot-valise pour désigner à la fois "la sur-puissance et la pauvreté de l'immédiateté". C'est d'ailleurs une bonne leçon, en ces temps de confinement forcé, pour apprendre à penser au delà du court terme et du concret. Voir plus loin et permettre de voir plus loin, c'est aussi le but d'un bon accompagnement.
Pour en savoir plus :
https://laurebarthelemy.com/
https://laurebarthelemy.com/le-temps-de-rien-ou-lart-de-prendre-le-temps/
https://laurebarthelemy.com/pourquoi-faire-challenger-son-projet/