Un enseignant britannique de 70 ans a été condamné à au moins 16 ans de prison mercredi pour une "liste épouvantable" d'abus sexuels commis contre des enfants en Thaïlande et en Grande-Bretagne.
Un pédophile ayant sévi pendant plusieurs décennies notamment au Royaume-Uni et en Thaïlande a été condamné mercredi à 13 peines de réclusion à perpétuité assorties d'une peine de sûreté de 16 ans par un tribunal de Londres.
Mark Frost, un enseignant retraité de 70 ans, a reconnu 45 délits sexuels envers 9 enfants en Thaïlande entre 2009 et 2012 et envers deux élèves britanniques dans les années 1990.
Les crimes commis comprenaient le viol, l'agression sexuelle et l'incitation sexuelle avec un enfant de moins de 13 ans. Ses victimes étaient âgées entre 10 et 15 ans.
A la Cour pénale centrale d'Angleterre à Londres, il a été condamné à 13 peines concurrentes de prison à perpétuité et devra passer au moins 16 en prison.
Le juge Marks Lucraft a souligné que Frost était responsable "de la série la plus épouvantable d'abus sexuels".
"Il est clair que vous avez une obsession permanente pour abuser les jeunes garçons avec une tendance évidente à la planification et la préparation", a-t-il précisé.
"Votre conduite envers chacune de ces victimes est terrifiante et profondément inquiétant" a poursuivi le juge en soulignant que Frost représentait sans aucun doute une menace permanente pour les enfants.
La cour a entendu comment Frost avait attiré de jeunes garçons avec des friandises et de l'argent avant de les violer et de les filmer lors d'actes sexuels.
La National Society for the Prevention of Cruelty to Children (NSPCC) qui estime comme les enquêteurs que Frost a très probablement fait beaucoup plus de victimes au cours de 25 ans de carrière dans divers établissements du pays et en tant que volontaire chez les Scouts, a appelé d'autres victimes à se manifester pour témoigner.
"Frost a été un pédophile dangereux et très actif qui a travaillé comme enseignant et chef Scout pendant de nombreuses années. Nous espérons que tous ceux qui ont souffert de lui trouveront le courage de parler", a déclaré un porte-parole de la NSPCC.
Avec AFP (http://www.lepetitjournal.com/bangkok) mercredi 8 février 2017
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