Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--

Le cancer du côlon peut se soigner, mais n’attendez pas!

Experts japonais et thailandais du cancer du colonExperts japonais et thailandais du cancer du colon

Le cancer du côlon figure au troisième rang des cancers les plus fréquents au monde. En Thaïlande, il est pour les hommes le troisième et pour les femmes le second cancer le plus commun (selon des chiffres de 2012). Mais l’on a observé récemment une augmentation du nombre de personnes atteintes. Une hausse imputée à un manque d’informations et de prévention.

Le cancer du côlon survient lorsque les cellules saines du côlon présentent des anomalies et se multiplient de façon incontrôlable.

Les changements peuvent prendre des années avant d’être visibles. Au début, ce ne sont que des polypes, mais s’ils ne sont pas traités, ils se transforment en cancer. Les causes exactes sont inconnues, mais il y a une corrélation entre l’incidence du cancer du côlon et le vieillissement.

Il est moins fréquent chez les personnes de moins de quarante ans alors que le risque est au moins deux fois supérieur chez les 50 ans et plus.

Ce qui ne veut pas dire que les plus jeunes n’ont pas de risques de l’avoir: selon les statistiques, un patient sur sept atteint du cancer du côlon est âgé de moins de cinquante ans.

Les facteurs à risques sont nombreux: maladies héréditaires, antécédents familiaux de cancers, antécédents de maladies inflammatoires des intestins, en particulier si elles durent plus de sept ans, antécédents de polypes du côlon, de cancer ovarien, de l’utérus et du sein, manque d’exercices physique, obésité et cigarette.

D’après le Dr Thawat Mongkolporn, le cancer du côlon n’a souvent pas de symptômes. La plupart du temps, les patients ne réalisent pas qu’ils l’ont car les troubles ressemblent à d’autres maladies.

Le taux de survie au cancer du côlon est de 90% chez les patients diagnostiqués et traités à un stade précoce.

Si vous commencez à voir des signes comme la diarrhée, la constipation, des ballonnements, du sang ou un changement de consistance de vos selles, des saignements rectaux, une modification dans les habitudes intestinales ou de la fatigue qui dure plus de deux semaines, consultez vite un médecin pour un diagnostic et un dépistage.

Si un polype raisonnablement grand, bien formé et facilement visible à la caméra, est trouvé, la procédure sera rapide et assez facile. La difficulté survient lorsque le polype est à peine formé et plat (polype sessile), ou si sa localisation est difficile d’accès (comme un polype logé en profondeur), ou s’il ressemble à l’intérieur de la paroi du côlon (polype adénome).

Dans ces cas, il est très difficile d’identifier le polype. C’est pourquoi, de nouvelles techniques plus innovantes sont utilisées.

Grâce à une collaboration avec l’hôpital SANO, établissement japonais de renommée mondiale spécialisé en endoscopie gastro-intestinale, Samitivej a été formé au Narrow-Band Image International Colorectal Endoscopic Classification (NICE). NICE est une technique de pointe pour le diagnostic des cancers difficiles à détecter dans leur premier stade, avant qu’ils ne mutent.

Si une anomalie est détectée, NICE permet un traitement et une ablation rapide. Les hôpitaux Samitivej ont intégré des techniques vitales pour retirer les tissus anormaux du côlon ou de l’estomac.

La Résection Endoscopique des Muqueuses (EMR) et la Dissection Endoscopique sous-muqueuse (MIS) sont des formes de chirurgie invasive minimale (MIS). Avec de plus petites incisions, la MIS limite les dégâts sur les tissus ainsi que la douleur, avec en plus des délais de récupération plus courts.

Après une intervention chirurgicale, le Dr. Thawat préconise de manger davantage de fruits, de légumes et d’aliments riches en fibres, de pratiquer des exercices réguliers et d’éviter les aliments saturés en graisses et hyper caloriques.

Ces simples conseils réduiront les risques de développer un cancer du côlon. Même si celui-ci est sournois, il peut être soigné et guéri. Il ne faut jamais abandonner, il est important de rester fort et de se souvenir que l’on a des chances de vaincre ce cancer.

L’Hôpital Samitivej mène actuellement une campagne intitulée "Blue Ribbon, Stop Colon Cancer" afin de sensibiliser, de promouvoir les soins et encourager la prévention pour que chacun puisse se prémunir du cancer. Il est important de prendre soin de sa santé, de garder la forme et d’être heureux.

Thawat Mongkoporn, MD, Hépatologue et gastroentérologue Hôpital Samitivej Sukhumvit.

En savoir plus sur le site Internet du groupe Samitivej
 

Sur le même sujet

Logo-Samitivej-Carre
Publié le 12 juillet 2017, mis à jour le 14 avril 2021

Flash infos

    Pensez aussi à découvrir nos autres éditions