Lundi 24 mai, la Première-Ministre Jacinda Ardern a annoncé la prochaine Gouverneure générale de Nouvelle-Zélande, Dame Cynthia Kiro. Elle prendra ses fonctions le 21 octobre lors d’une cérémonie officielle. Elle est le successeur de Dame Patsy Reddy, après son mandat de cinq ans qu’elle avait commencé le 28 septembre 2016. Ses fonctions s’arrêteront officiellement le 28 septembre.
Qu’est-ce qu’est un gouverneur général de Nouvelle-Zélande ?
Le statut de gouverneur général n’est pas connu en France, ce qui est normal puisque c’est une République et non une monarchie. La Nouvelle-Zélande est membre du Commonwealth, une organisation intergouvernementale composée de 54 États membres. Ils sont presque tous d’anciens territoires de l’Empire britannique. Son rôle est très symbolique puisqu’il représente le monarque néo-zélandais, Élisabeth II. La gouverneure générale de Nouvelle-Zélande agit en tant que vice-roi en Nouvelle-Zélande.
Combien de temps dure son mandat ?
La durée du mandat du gouverneur général n'est pas explicitement expliquée dans la loi constitutionnelle de 1986, cependant il prête serment pour une durée de cinq ans. Le titre complet du mandat est The Governor-General and Commander-in-Chief of the Realm of New Zealand (en français, gouverneur général et Commandant en chef du Royaume de Nouvelle-Zélande).
Quels sont ses rôles ?
Les fonctions et les rôles du gouverneur général sont très précis, il peut nommer des ministres et des juges ou encore dissoudre le Parlement. Tous ses devoirs sont effectués au nom de la reine et il occupe un rôle important lors de cérémonies. Il voyage beaucoup à travers le pays pour assister à des conférences et des commémorations. Lorsqu'il voyage à l'étranger, le gouverneur général est traité comme le chef d'État, il est le représentant de la Nouvelle-Zélande et de la reine de Nouvelle-Zélande.
Le choix de la nouvelle gouverneure générale a été fait par la Première Ministre Jacinda Ardern, est pris très au sérieux : « Je voulais m'assurer que dans le rôle, nous avions quelqu'un qui apportait de l'intégrité au rôle, qui avait une base de valeurs que les Néo-Zélandais respectent et pourraient envisager si des problèmes constitutionnels se posaient en Nouvelle-Zélande ».